Quand deux artistes comme Elliott et Iain Matthews (ex Fairpot Convention) se rencontrent, cela donne un album où leur culture commune fait des étincelles! 

Leur culture commune, c'est Dylan et compagnie... D'où cet album où se mêlent les reprises ( "Darkness, Darkness ", "Blind Willie Mc Tell", "Sad eyes" de Springsteen , "The Ballad of the soldier's wife" de Weill et Brecht etc...) et les compositions personnelles comme le magnifique "Dusty Roses". C'est souvent très réussi et cet album eut un grand succès...en Allemagne! Il est temps de lui redonner ses lettres de noblesse...

Les titres:

1 One Cold Street 4:41

2 Blind Willie McTell 6:12

3 Close To The Bone 5:27

4 Navy Blue 5:57

5 Darkness, Darkness 4:53

6 Big Umbrella 3:34

7 She's A Mystery 3:41

8 I Want To Talk To You 3:48

9 Fading Fast 3:52

10 Dusty Roses 4:57

11 The Ballad Of The Soldier's Wife 3:44

12 Sad Eyes 3:22

13 Unconditionally 4:29

Pour l'écouter, ce n'est pas loin....This is your land

That's all folks!

Après l'achat de "12" en vinyl à Mont de Marsan, j'avais, dans les années 90 déconnecté avec E.Murphy. Aussi, quand un ami m'informa qu'il passait en ville gratuitement en duo pour un concert d'été, je n'hésitai pas!!!

Cet album live est un reflet de cette tournée en duo avec Olivier Durand. Comme je le dis souvent, Elliott est encore meilleur sur scène : ce live le prouve également. Vivement conseillé!

Les titres:

1 You Never Know What You're In For 

2 Sicily 

3 Take Your Love Away 

4 Hard Core 

5 Drive All Night 

6 On Elvis Presley's Birthday 

7 Caught Short In The Long Run 

8 Diamonds By The Yard 

9 Party Girls & Broken Poets / Gloria 

10 Rock Ballad 

11 Wild Horses 

12 Been Up These Stairs Before 

Enregistré en Allemagne en Avril 1999.

Autant vous le dire, j'ai beaucoup, beaucoup écouté ce disque à une certaine époque. Il regroupe les titres majeurs d'Elliott dans sous forme assez épurée et acoustique qui leur va bien. Si je devais faire une liste de mes disques indispensables (on en reparlera!) il en ferait partie... Les mois d'avril ne sont pas toujours meurtriers malgré ce qu'a écrit Robin Cook. 

  Pour l'écouter, ce n'est pas loin....Robin Cook

That's all folks!

Les années 90 commencent , après l'excellent "12" avec "If poets were kings" en 1991. Puis vient "Unreal city" en réalité une "révision" de 12... Enfin arrive "Selling the gold". Certains disent que c'est un album tendre et humble. C'est vrai. Il est aussi teinté de nostalgie et peut s'écouter comme un voyage débutant par une ode à l'Amérique "Love to America" , se terminant par une déclaration d'amour au cinéma Fellinien "Is Fellini really dead?"  en passant par un hommage à Buddy Holly "Buddy and Peggy Sue" et un duo à distance avec Springsteen, son ami de toujours "Everything I do". Pour autant, il ne faut pas négliger "Take your love away" (très bonne sur scène) et la chanson-tire. Il y a beaucoup de fantômes dans ces chansons aussi, ce qui peut donner un aspect vieillot au disque. Entendons-nous bien; nous sommes ici dans la musique américaine qui mêle harmonicas, guitares douze cordes, sentiments vibrants avec des cordes (celles des Violent Femmes) et choeurs féminins attendrissants. Si vous aimez écouter de temps en temps comme moi, vous serez servis!

Pour l'écouter, ce n'est pas loin.....Vendeur d'or

That's all folks!