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Au rayon mélancolie néo-folk, il y a Will Oldham, Bill Callahan, David Berman et...Jason Molina. Il y avait , puisqu'il est décédé en 2013... Ce qui me plaît chez Songs : Ohia , c'est d'abord le son. Ce son me saisit et me plonge toujours dans une sorte de recueillement. Ensuite, ses chansons, déchirantes et efficaces, me font réfléchir... Ce n'est pas l'album que je préfère de Songs : Ohia , il y en a un autre que je trouve un poil au-dessus mais celui-là est superbe! Pour amateurs de silence au coin du feu...
Les titres:
1 The Black Crow 7:16
2 Tigress 3:20
3 Nervous Bride 2:43
4 Being In Love 5:41
5 Lioness 6:36
6 Coxcomb Red 4:05
7 Back On Top 4:22
8 Baby Take A Look 3:06
9 Just A Spark 2:19
Pour l'écouter, ce n'est pas loin.....americana melancolica
That's all folks!
8 commentaires -
Katerine peut énerver, je le conçois mais, pour ma part, s'il me laissait un peu indifférent, je suis rentré peu à peu dans son oeuvre et je me suis bien amusé. Parce qu'après tout (sans robots!), la meilleure arme de Katerine c'est la dérision. Mais sous la dérision se cache toujours quelque chose et c'est sans doute la force de cet album : il y donne son interprétation du monde moderne et ça peut faire flipper....cf Le 20.04.2005.
Je vous renvoie aussi à un article plus fouillé que le mien ici .
Les titres:
1 Êtres Humains 2:35
2 Borderline 3:32
3 Numéros 3:40
4 Le Train De 19h 3:06
5 Louxor J'Adore 3:02
6 Le 20.04.2005 2:48
7 Titanic 3:11
8 100% VIP 3:03
9 Patati Patata ! 1:25
10 Excuse-Moi 3:36
11 Qu'Est-Ce Qu'Il A Dit ? 2:35
12 78.2008 2:47
13 Après Moi 2:40
14 11 Septembre 5:10
Pour l'écouter, ce n'est pas loin.....Non mais j'y crois pas!
That's all folks!
6 commentaires -
J'ai bien compris que je risque une émeute si je ne tiens pas ma promesse.... Donc le voilà, sans commentaires!
Les titres:
April 1981 Demos, Program Studio,L.A.
01. Devil In The Woods
02. Goodbye Johnny
03. Preaching The Blues
04. Watermelon man
Jan/Feb.1983 Blank Tapes Studio,NYC Death Party Demos:
05. So Why (aka The Lie)
06. Death Party
07. Light of the World
08. Come Back Jim (no vocals)
09. House on Highland Ave
10. Bad Indian
11. John Hardy(cut)
Pour écouter ces demos, c'est par ici......Gun Demos
à vous maintenant ! Deux choix parmi trois propositions.
John Hiatt - Live and rarities ( son excellent!)
John Lee Hooker - Bedroom Boogie
Chrissie Hynde - BBC FM - 14 Sept 2014
PS: La fonction "recherche" ne fonctionne plus sur le blog, j'ai peut-être déjà proposé le John Lee Hooker.... Le John Hiatt m'est arrivé sans commentaires sur le contenu mais je peux identifier certains titres live.
That's all folks!
15 commentaires -
Je parle peu souvent des Stones. Et pourtant! Sans exagérer, ce groupe est tellement inscrit dans l'ADN de tout amateur de rock qu'on l'oublie!!!!! Peut-être parce qu'on l'a tellement écouté (c'est mon cas) qu'on le connait par coeur.
Il y aura bien sûr d'autres albums des Stones dans cette rubrique car ils auront marqué d'un sceau indélébile l'histoire du rock. Mais celui-là, comment dire...Il est tout simplement mythique!!!! C'était l'époque dorée des Stones tout simplement... je crois qu'il n'y a pas d'autres commentaires à faire, il faut le réécouter pour se rendre à l'évidence ou lire cet article excellent sur Rock Fever.
Si vous arrivez à résister au riff de "Rocks off" , je ne peux plus rien pour vous. Un disque que devraient écouter tous les petits prétentieux qui croient faire du rock....
Les titres:
1 Rocks Off 4:29
2 Rip This Joint 2:23
3 Shake Your Hips 2:59
4 Casino Boogie 3:32
5 Tumbling Dice 3:44
6 Sweet Virginia 4:25
7 Torn And Frayed 4:16
8 Sweet Black Angel 2:55
9 Loving Cup 4:22
10 Happy 3:02
11 Turd On The Run 2:35
12 Ventilator Blues 3:24
13 I Just Want To See His Face 2:51
14 Let It Loose 5:16
15 All Down The Line 3:48
16 Stop Breaking Down 4:33
17 Shine A Light 4:14
18 Soul Survivor 3:47
Pour (ré)écouter un monument, ce n'est pas loin.....Monument
That's all folks!
9 commentaires -
Un lecteur de ce blog a fait une remarque - que je trouve désobligeante - sur la brièveté de mes articles. Je tenais à faire une communication qui tient en trois points:
- Mes articles sont courts car je n'ai pas créé un blog pour me faire "briller" en étalant ma science...
- Je travaille, sûrement comme la plupart d'entre vous, donc je n'ai pas le temps de m'étendre sur les divers sujets. La publication quasi-quotidienne sur mon blog - c'est un choix délibéré - me demande déjà beaucoup de temps...
- Enfin, le but est de faire vivre ce blog en l'alimentant régulièrement de contenus parce j'aime à partager ma passion d'amateur de musique.
J'invite donc les mécontents à créer leur propre blog dont je diffuserai le lien si intérêt.
Ces aspects étant éclaircis, au plaisir de vous lire....
That's all folks!
17 commentaires -
Les live de Gamine ne sont pas légion... Je partage celui-là (le seul que je possède) qui est visiblement une "Lyon Tape" de Lolive (merci Lolive!) . Ce n'est pas la période de Gamine que je préfère et je connais très mal leur production post-1986. D'où le fait que certains titres me sont inconnus... Si vous pouviez compléter....
Les titres:
CD1:
01 ?
02 L'autre
03 Voilà les anges
04 ?
05 Il est trop tard
06 ?
07 ?
08 Etre roi
09 Les gens sont bizarres
10 Nos sentiments
CD2:
01 ?
02 May I
03 ?
Encore
04 ?
05 Here comes the angels
06 ?
07 Le voyage
08 ?
Pour écouter ce live, ce n'est pas loin.....Petite fille
That's all folks!
7 commentaires -
J'ai le plaisir de laisser la place à Audrey aujourd'hui...
Merci Audrey!
Ce live de Siouxsie and the Banshees est rarement plébiscité parmi les incontournables du genre. Pour tout vous dire, bien que ce blog mette très souvent en avant cette dimension, je ne suis moi-même pas particulièrement friande de concert. Souvent, un concert est au mieux une sorte de best of en live, mais avec un résultat moins bon qu’en studio (par contre, j’avoue découvrir régulièrement ici des choses qui me prouvent le contraire). Si bien que j’écoute rarement les enregistrements officiels de mes groupes préférés…
Pour moi, un bon concert doit réunir un certain nombre de qualités. D’abord, le choix des chansons est primordial. Ensuite, l’interprétation doit impérativement surpasser ce qui a été fait en studio (chose souvent très difficile). Dans ce concert millésimé 1983, on est en plein dedans. Siouxsie and the Banshees est alors à son apogée artistique et se concentre sur ses 3 derniers disques (pour moi les meilleurs), tout en transcendant leur contenu sur scène. On a ainsi, en quelque sorte, le meilleur du meilleur mais en mieux. Bizarrement, si je vous en parle, ce n’est pas exactement pour cette raison (qui, à elle seule, suffirait à en faire un grand concert, admettez-le) mais parce qu’il possède quelque chose de plus qui en fait son caractère exceptionnel : c’est ce que j’appellerais la fragilité d’une dramaturgie qui va s’avérer au final implacable. Dans ce sens, on peut vraiment dire qu’il y a un début, un milieu et une fin dans ce concert et qu’il convient de l’écouter intégralement pour cette raison.
Je m’explique. Après un surprenant extrait du Sacre du Printemps de Stravinsky, qui pourtant installe tout à fait le bon climat, le groupe, visiblement très sûr de lui, débute en jouant sur du velours, avec l’un de ses morceaux les plus puissamment mélodiques, intro pour ainsi dire parfaite qui est là pour se mettre le public dans la poche (ce qu’il réussit d’entrer de jeu sans problème). Puis, il enchaine avec une magnifique reprise des Beatles et on se dit que c’est gagné d’avance. Oui, mais voilà, très vite, bien que tout soit là pour que cela fonctionne, on sent qu’il manque cette petite étincelle pour en faire autre chose qu’un simple concert de plus. A dire vrai, on finirait presque par légèrement s’ennuyer, sauf qu’il bascule pile au moment où l’idée nous effleure.
Pour moi, cela se passe en plein milieu d’un morceau, et je peux même dire à quelle seconde précise le groupe se ressoude et transcende son jeu. D’ailleurs, je préfère vous laisser le découvrir par vous-même (n’hésitez pas à me faire part de votre perception de ce moment clés au cas où nos avis divergent)… Tout à coup, on est plus dans la musique mais face à l’alchimie qui fait l’improbable magie des concerts. Cette chose finalement qu’on ne peut pas expliquer mais qu’on ressent intensément en nous. Et le fait même que le groupe ait presque échoué au début du set, alors que tout semblait écrit d’avance, lui confère une dimension inestimable et ne souligne que plus fort la fragilité de ce qui est en jeu au cours d’un concert.
Alors, à partir de là, il se passe cette chose surprenante : la tension qui se dégage ne fait que monter d’un cran à chaque fois, tout en finissant par nous faire douter que le groupe puisse continuer à la surpasser, au point où on s’attend à ce qu’il la relâche un peu pour mieux repartir (ce qui fait aussi que ces versions surpassent le travail studio du groupe, pourtant magnifique à cette époque). Or, cet instant ne survient jamais. En effet, chaque titre se succède pour accomplir un splendide crescendo pour atteindre son paroxysme sur le titre final, au cours duquel Siouxsie devient une sorte maîtresse de cérémonie d’un jeu sado-maso et où elle transforme son auditoire en poupée vaudou pour lui planter une à une ses aiguilles dans les oreilles et dans la tête (avec le paradoxe d’y prendre plaisir à notre tour).
Aussi, ce live (en vérité, il mélange les titres de deux dates) montre ici toute la puissance d’un groupe à son sommet et offre plus qu’un témoignage mais bien l’un des meilleurs concerts enregistrés dans l’histoire du rock, et qu’il conviendrait de remettre à sa juste place. Ce résultat est bien sûr obtenu grâce à la parfaite osmose des musiciens. Et sans doute, le guitariste en place (pourtant intérimaire) n‘est-il pas étranger à cet art de distiller cette tension électrisante, puisqu’il s’agit de nul autre que Robert Smith, alors en pleine crise existentielle sur le futur de son propre groupe, The Cure.
Et que ce live soit celui d’une formation principalement dirigée par une femme (peut-être est-ce d’ailleurs la principale raison de son relatif oubli, comme si féminité et intensité rock était incompatible) le rend d’autant plus remarquable, car nous parlons bien ici de rock. Oui, Dame Siouxsie Sioux accomplit ici le miracle de concilier toute la puissance de cette musique que fournit d’habitude la testostérone (oui, c’est une chanteuse qui en a dans le pantalon) avec l’art typiquement féminin d’une séduction un rien féline. En résumé : quelque chose d’éminemment grisant et attirant, mais qui peut à tout moment vous griffer.
Voilà pourquoi je range pour ma part ce live de Siouxsie and the Banshees dans la catégorie « Grand concert d’un grand groupe à son apogée artistique ». Et, si Fracas est d’accord, je souhaiterai par la suite vous présenter deux autres concerts qui illustreraient ce qui, pour moi, fait également les grands concerts (mais dans des approches très différentes).
PS : vous êtes bien sur invités à nous donner en commentaire d’autres exemples de concert (si possible officiel et un peu injustement délaissé) entrant dans la catégorie « Grand concert d’un grand groupe à son apogée artistique » si vous considérez qu’ils répondent au cahier des charges présenté ci-dessus…Pour l'écouter, ce n'est pas loin.....Nocturne
That's all folks!
13 commentaires -
Bonnie Prince Billy est prolifique. Bonnie Prince Billy aime les collaborations diverses. Ces affirmations sont vraies. Mais cela faisait longtemps qu'il n'avait pas composé un album à lui tout seul. Cet album enregistré à Louisville avec le guitariste Nathan Salsburg et la chanteuse Joan Shelley est un retour aux racines country. Mais pas que. Si les premiers titres donnent le ton, il faudra écouter voire réécouter l'album pour y dénicher des perles. Car vraiment, cela faisait aussi longtemps que j'attendais du barbu un album aussi réjouissant que "The Letting go" que j'adore. On y est quasiment avec ce nouvel opus et c'est avec plaisir que je vous le recommande. Le dernier titre - Building a fire - est vivement recommandé!
Les titres:
1 New Memory Box 3:01
2 Dream Awhile 3:31
3 The Devil's Throat 3:33
4 Look Backward On Your Future, Look Forward To Your Past 3:55
5 I Have Made A Place 3:39
6 Squid Eye 2:46
7 You Know The One 3:37
8 This Is Far From Over 2:46
9 Nothing Is Busted 4:33
10 Mama Mama 2:32
11 The Glow Pt. 3 3:22
12 Thick Air 2:41
13 Building A Fire 3:38
Pour l'écouter, ce n'est pas loin.....Faire sa place...
That's all folks!
4 commentaires -
Encore un groupe de Rouen, comme les Dogs. Ce disque n'a jamais été réédité en CD. Fougue, énergie et rock'n roll étaient le credo de ce groupe dont les membres se sont éparpillés plus tard hors et dans le rock. Le guitariste Guy Bourseau est décédé en 1988 après un exil en Angleterre. On retiendra de ce groupe une élégance naturelle et les bons titres qui figurent sur ce mini-album.
Les titres:
A1 Central City
A2 Sunny Days Forever
A3 June Again
B1 Non-Stop Romance
B2 Hush-Hush
B3 Money And Cars
Pour l'écouter, ce n'est pas loin.....rôdeurs
That's all folks!
5 commentaires -
Si vous ne connaissez pas le Gainsbourg de ses débuts, vous serez sans doute surpris par sa voix. Il est intéressant cependant de l'entendre à ses débuts....
Les titres:
1 Les Petits Pavés (De Paul Delmer) 1962 2:05
2 La Recette De L'amour Fou (Version Inédite) 1969 1:22
3 Une Petite Tasse D'anxiété 1963 1:42
4 Boeuf Jazz 1964 1:55
5 L'assassinat De Franz Lehar 1964 2:16
6 Monsieur William (De Léo Ferré & JR Caussimon) 1967 2:38
7 Dents De Lait, Dents De Loups 1967 1:21
8 Les Sucettes 1967 2:30
9 Le Fossoyeur De Pacy-Sur-Eure (Version Studio) 1966 1:04
10 L'accordéon (Version Studio) 1966 1:57
11 Ne Dis Rien 1968 2:20
12 Ah Si Vous Connaissiez Ma Poule 1967 3:22
13 La Noyée (Démo) 1972 2:40
14 Je Suis Venir Te Dire Que Je M'En Vais (Version Orchestre) 1973 3:16
15 La Javanaise (Version Orchestre) 1973 2:15
16 Comic Strip 1975 2:09
17 Les Roses Fanées 1974 2:58
18 Telle Est La Télé (Démo) 1974 1:52
19 Les Papillons Noirs (Version Studio) 1978 2:46
Pour l'écouter, ce n'est pas loin......Mr G
Mais ce n'est pas fini, à vous de choisir...
Herman Dune - Bristol - 4 juin 2011 (sbd)
Jimi Hendrix - His final live performance
Richard Hell and the Voidoids - Phase III - Pittsbrugh - 13 octobre 1978 (Aud)
That's all folks!
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