• Jeu de la Dizaine des Blogueurs : Thème 2 : La chanson sortie l'année de nos 15 ans par Eric et Audrey

    Aujourd'hui, c'est Eric qui s'y colle en premier avec un texte très touchant...

    Jeu de la Dizaine des Blogueurs : Thème 1: La chanson sortie l'année de nos 15 ans par Eric.

    OK Carole - Bijou (1978)

                                                                                                

               La première fois que j'ai vu Carole, elle traînait avec des drôles de loulous, valait mieux pas s'approcher. Elle était très belle. J'avais quinze ans. Dès que je lâchais mes potes et le foot, je partais la rejoindre dans ma chambre. Elle tournait sur elle même, trente-trois tours un tiers par minute rien que pour moi. Les coups contre ma porte, les appels, restaient sans réponse. Ses paroles m’emmenaient au loin, très loin. A la neuvième, dixième tentative, ma porte s'ouvrait brusquement et ma mère criait. «Eric! On mange!»   

                       Une dizaine d'années plus tard, je travaillais dans un magasin de disques dont l'arrière boutique était un repaire de défoncés. Les potes s'y s'écroulaient, on s'empoisonnait entre nous. De l'autre côté du comptoir, une lycéenne qui adorait le rock'n'roll me faisait du gringue. Yeux noisettes, coque sur le devant, cheveux longs lâchés sur les côtés, teddy, chemisette vichy, 501,  creepers, Carole voulait écouter les nouveautés. Elle voulait tout découvrir. L'occasion était trop belle, la fille trop jolie. Je ne me souviens plus qui a piégé l'autre, mais au moment de manger les pâtes, on se dévorait du regard dans ma minuscule cuisine. Un mois plus tard, je quittais mon taudis, elle sa mère. On emménageait dans un grand appartement ensoleillé, chaleureux. Une année entière d'éclate, pur bonheur. La boutique tournait sans moi. Puis les potes débarquèrent avec du matos. Carole avait goûté. On plongea ensemble. Fini les mots doux, les je t'aime. Frissons polaires, douleurs, nuits cauchemars. En manque. Je n'en pouvais plus, quelque chose allait péter, ça ne pouvait plus durer. Peu avant midi, deux inspecteurs frappèrent à la porte et embarquèrent Carole. J'avais foutu le camp. Au vert, à la campagne. Deal, usage, détention, Carole prit trois mois fermes. Elle avait dix neuf ans. Premier avertissement. De la plage, Je lui écrivis de longues lettres. Lucille, Mathilde, Manon, Élisa, des incartades musicales. Carole était dans mon cœur, sa photo ne quitta jamais mon portefeuille. A sa sortie, elle fit des compliments à ma nouvelle copine. Physique celle là. Puis elle lui fit une recommandation. «Fais gaffe. Prends soin de lui.»      

     Deux ans plus tard, Carole avait replongé. La musique était désormais répétitive, les drogues synthétiques. Deux ans fermes. Récidiviste Carole n'allait pas en rester là.

            Une dizaine d'années plus tard, je m'apprêtai à ne pas fêter mon quarantième anniversaire quand le téléphone sonna. Une voix me sauta au visage, reconnaissable entre toutes. «Devine qui c'est?» Je répondis. «C'est toi.» Moins d'un quart d'heure plus tard, Carole était là. J'avais pas eu le temps de me raser, juste changé de chemise. Mince, souriante, charmante. Éternelle pin-up. J'étais tout chose, dans un drôle d'état. Le temps n'avait aucune prise sur elle malgré la maladie. A sa question. «Qu'est c'que tu fais de beau?» Je lui tendis mon manuscrit ''Une part de ma nuit''. Elle était la seule fille dont j'avais été amoureux. J'avais raconté notre histoire de façon brute, sincère. Elle demanda. «Ca parle de moi?» Je hochai la tête. Excitée comme une puce, elle tournait les pages. «C'est vrai, c'est notre histoire?!... Tu me la prêtes?» Le surlendemain, elle me rendit mon manuscrit. «Super, vraiment super! Je m'attendais pas du tout à ça.» Elle ajouta en tordant le nez. «Par contre, t'as pas été sympa avec moi. C'est vrai, j'étais aussi chiante que ça?!» Elle éclata de rire. Un franc et beau rire. Elle ajouta. «Je l'ai lu d'une traite en conduisant.» Je répétai. «En-con-dui-sant?» Elle hocha la tête. «Il y avait des embouteillages. J'étais bien, je venais de m'en faire un.» Je mimai un shoot. Elle approuva. «Qu'est c'que tu veux, c'est trop bon! Je pourrai jamais m'arrêter. Si tu veux il m'en reste...» Elle n'avait pas changé. Elle me donna son numéro de portable. Je promis de la rappeler. J'en avais envie et en même temps c'était pas une bonne idée. Je venais de rencontrer une autre femme. 

       Février 2019.    

    Je surfe sur facebook à la recherche de vieux potes, quand une icône attire mon regard. Quelque chose me tire l'oreille. J'agrandis la photo. Carole. Le nom de famille correspond. Incroyable, c'est elle. Très glam. La photo a été retravaillée, mais l'implantation des cheveux, l'indéfinissable sourire... C'est bien elle. Je pensais jamais la revoir vivante. Quel âge peut-elle avoir? Je descend l’ascenseur. 2015. Même photo retouchée. Puis un autre portrait. Ses cheveux sont détachés. Elle va pour tirer sur une cigarette, la tête légèrement en arrière. Toujours aussi belle. 2016. Carole écroulée sur un canapé, complètement défoncée. Sur une table basse,  bouteilles renversées, cendriers pleins. 2017. Un rayon de soleil derrière elle, elle est assise dans l'herbe. Son visage est gonflé, bouffi. L'expression d'une vieille pierre usée, marquée, ravinée. Son sourire ébréché me serre le coeur. Elle portait quasiment la même robe quand nous étions ensemble.   

     La dernière photo de son mur.

    Jeu de la Dizaine des Blogueurs : Thème 1: La chanson sortie l'année de nos 15 ans par Eric.

    Merci Eric! 

    ...puis c'est le tour d'Audrey.

    New Order - "Broken promise" sur "Brotherhood" (1986)

    NOBrotherhood.jpg 

    Pour moi, le moment fort de ma relation avec la musique et l’adolescence n’est pas l’année de mes 15 mais plutôt celle de mes 13 ans, soit l’année 1984. C’est à cette époque où je commence à découvrir et comprendre qu’il existe une musique différente, qui ne ressemble ni à celle de mes parents ni à celles des autres (ou qui passe à la radio). Le premier groupe à m’avoir ouvert les yeux a été DEPECHE MODE. Au départ, j’étais intéressée par la musique des claviers. Et même s’il y avait des guitares sur mes K7 (et parfois des trucs très lourds) et parmi les groupes que j’écoutais, mais j'étais plus attentive à la chanson elle-même qu'à la présence de guitare. Puis, j’ai découvert The Cure pendant le même été, puis New Order. 

    Je dois dire que, même avec les années, j’ai gardé une certaine relation de fan avec ces deux derniers groupes. L’album Low Life de New Order reste d’ailleurs l’un des albums phares de ma nostalgie adolescente.  

    Mais, à 15 ans, nous passons à l’année 1986. Et là, il y a un déclic qui s’opère avec Brotherhood, justement de New Order. L’album comporte 2 faces distinctes. La Face A (oui, on parle Vinyl) est quasi 100% guitares et la Face B verse dans la veine très électronique du groupe. Or, sur cette face A, j’ai vraiment adoré ce son. En fait, depuis que j’avais découvert le groupe, j’avais toujours imaginé qu’il y avait eu un disque empli de guitares comme celui-là dans leur discographie (oui, parce qu’en ce temps-là, pas d’internet pour vous la donner, et celle de New Order était mystérieuse, car il y avait plein de pochette sans noms, voire sans titres, et qui cachait tantôt un album tantôt un maxi). A chaque fois que je tentais l’un de leur disque, j’attendais de l’entendre, il a pour ainsi dire été un rêve de musique qui s’était réalisé. Si l’album n’est pas forcément leur meilleur, il a été important pour moi pour une autre raison.  

    Sur ce disque, j’adorais (et, ma foi, j’adore toujours) comment le groupe avait fait sonner ses guitares (sachant que, chez New Order, la basse joue parfois comme une guitare et que les guitares comme une basse). Broken Promise est vraiment une petite merveille, avec sa structure qui accélère et son final instrumental tout en guitares enchevêtrées, à la fois tranchante et douce, dans une tonalité qui allie un équilibre subtile et presque magique entre l’électrique et l’acoustique. Et puis, le chant de Barney est également un modèle du genre, avec cette émotion qui filtre sans être démonstrative. 

    Bref, grâce à cet album, je me suis mise à aimer les guitares. Et ma discographie intime allait prendre une autre direction. Donc si vous ne me croyez pas que New Order puisse faire aimer les guitares, alors écoutez le morceau! 

     Audrey 

    Et merci Audrey!

     That's all folks!

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  • Commentaires

    1
    Hervé Guilleminot
    Vendredi 1er Mars 2019 à 08:21

    Très beaux textes ! Bravo les artistes !

    Merci Audrey, Brotherhood est un "grand album méconnu". Ravi que tu l'aies évoqué !

    2
    Charlu
    Vendredi 1er Mars 2019 à 09:08

    J'en ai oublié la chanson... superbe Eric. Bon, j'ai loupé la journée d'hier ici.. j'ai le cerveau attaqué ou bien :D Audrey, j'ai bien cru que 84 était ton année de 15 ans.. j'entendais tout ça de loin moi en 84,  New Order, Joy Division, Depeche.. c'est venu beaucoup plus tard quand je me suis réconcilié avec les 80's.

    3
    Audrey
    Vendredi 1er Mars 2019 à 09:36

    Eric, tu as presque écrit une petite nouvelle, en forme de portrait, comme si la chanson avait elle-même un visage et une vie. Je crois que j'étais un peu trop jeune pour m'intéresser à Bijou, un côté trop rock, et peut-être trop français aussi...

    @Charlu: ben non, 1984, j'avais 13 ans. Ce titre de New Order n'a pas les affres du son 80's, pour preuve, il n'y a pas de clavier et la batterie est "normal".

     

    @Fracas: et toi, tu n'as pas eu 15 ans? ^-^

      • Vendredi 1er Mars 2019 à 13:57

        Et Fracas est trop bavard et laisse la place aux lecteurs du blog, c'est normal. Mon année des 15 ans c'est 1977! Il aurait fallu 10 000 pages!!!!!! Et tu sais porquoi? parce que les Sex Pistols - Television - Bowie (Low) - Ramones - Stranglers -Randy Newman - George Thorogood - Bijou .... Je te fais un dessin?he

    4
    Keith Michards
    Vendredi 1er Mars 2019 à 09:44

    Dans mes bras, mon Ricou ! Si j'avais eu 15 ans en 78, j'aurais pu aussi proposer cet album… mais j'aurais plutôt choisi Pic à glace… ou Sidonie… ou Art majeur… ou Les papillons noirs… ou Je te tuerai. Un album gigantesque, comme tous ceux de Bijou.

    New Order, moins ma tasse de thé… j'étais déjà tombé dans le metal à forte douce — drogue dure ! — après m'être sorti (presque) indemne de ma dépendance au punk !!! Mais je vais jeter une petite oreille quand même.

    Merci à tous les deux… ainsi qu'au patron de la boîte !!!

    5
    Arewenotmen?
    Vendredi 1er Mars 2019 à 09:58

    Très beau texte en effet Eric... et j'adore cet album de Bijou !

    6
    Gil
    Vendredi 1er Mars 2019 à 10:27

    Merci pour vos très beaux textes et vos choix auquel j'adhère, l'année des 15 ans est décidément un beau thème. Cela engendre naturellement moments forts et la nostalgie venue avec le recul du temps. Et arrive la question : et moi ? Mon pedigree musical est plus proche de Keith, hard rock  et punk puis ouverture tous azimuts avec la grosse empreinte des Cure, Joy Division, New Order. Vers 15 ans, gros souvenirs de l'album "In trance" des Scorpions avec un coup de cœur pour le "Life's like a river" qui vous bouge dans tous les sens...

    7
    Vendredi 1er Mars 2019 à 12:58
    Très beau texte Eric..je ne connais pas bien Bijou..
    J'ai découvert cet album récemment Audrey et même après toutes ces années je le trouve très réussi, avec le temps New Order reste un de mes groupes préférés...
    8
    Vendredi 1er Mars 2019 à 13:37

    Avec des textes pareils on fonce écouter et imaginer.
    La classe...
    Bijou, purée que j'ai adoré...
    New Order, là encore un flash dans la mémoire.
    de bons crus...
    à +

    9
    Juthova
    Vendredi 1er Mars 2019 à 14:38

    Beau et émouvant. Mon album préféré de Bijou. Quand à brotherhood , album injustement sous estimé, rien n'est a jeter. Très bon choix .

      • Vendredi 1er Mars 2019 à 23:38

        Ben du coup , je vais réécouter...Low life! Peut-être que j'irai jusqu'à Brotherhood. J'avais beaucoup aimé Joy Division et j'avoue que j'avais un peu lâché le groupe après "Power corruption and lies" par fainéantise.

    10
    malto
    Vendredi 1er Mars 2019 à 18:41

    superbe texte Eric, qui m'a un peu remué moi aussi. 

    Brotherhood est incontestablement mon album préféré de New Order, j'ignorai qu'il était "sous-estimé" (?) Broken Promise est d'ailleurs dans mon top 3 des morceaux du groupe.

    15 ans c'est ma période hard rock, en 1983, sans les cheveux longs mais avec le sac US et les noms de groupe inscrits au marqueur dessus. Cette période s'achèvera vite après mon petit séjour en Angleterre en 4ème. Le fils de ma famille d'accueil était skinhead et j'ai rapidement viré au punk et à la oi!

    D'ailleurs c'est drôle le dernier disque que j'ai acheté la semaine dernière est la réédition du 1er Vulcain que j'ai découvert récemment par hasard et qui m'a fait forte impression. Pas de hardrock revival pour autant mais un super album. 

    Bref, merci pour ces lectures, ça donne envie. Il faut vraiment que je passe à l'action et crée mon blog...

    et merci bien entendu à fracas pour son accueil et le ton employé en règle générale sur le blog. Pas toujours fan de ce qui est proposé mais j'ai pris l'habitude de passer maintenant alors à bientôt.

      • Vendredi 1er Mars 2019 à 23:37

        Merci malto pour ta franchise. On est évidemment pas obligé d'aimer tout ce qui est proposé. Les goûts et les couleurs...c'est très personnel. Le ton est volontaire, je ne me regarde pas écrire... Le but est de partager, pas de faire à chaque des envolées plus ou moins lyriques voire pompeuses. reviens quand tu veux, c'est gratuit! happy 

    11
    eric
    Vendredi 1er Mars 2019 à 19:52

    Merci à toutes les personnes qui ont laissé un commentaire, un encouragement. Promis, Audrey, je vais enfin écouter ''New Order''. Ton texte m'a donné l'envie de m'y plonger.Le fantôme de ''Joy Division'' et ''Ian Curtis'' est si présent pour tous ceux de ma génération, que j'avais minoré l'importance du capitaine.

    J'avais écrit un texte plus soft, dans l'esprit de mes 15 ans. Fracas a choisi celui là. Peut-être la prochaine fois? Merci Fracas.

    12
    Alexandre
    Vendredi 1er Mars 2019 à 20:16

    Super choix de chanson tous les deux ! Bijou c'est un peu trop méconnu ou oublié du grand public aujourd'hui c'est dommage :/ New Order un peu pareil en moins pire. Mais même si Blue Monday parle un peu à toutes les générations ils mériteraient un peu plus de passages radio entre deux autres "classiques"

    13
    Vendredi 1er Mars 2019 à 22:19

    Je n'ai rien contre Bijou, mais le choix d'Audrey me parle beaucoup plus. C'est avec ce mythique Brotherhood que découvert et adoré les New Order. La ligne de basse magique de Peter Hook est certainement l'un des mes plus impérissables souvenirs musicaux… Merci.

      • Vendredi 1er Mars 2019 à 23:30

        J'ai écouté un concert de Peter Hook sur une compil' envoyée par Dado où il reprend du Joy Division et c'est comment dire...fabuleux! Reviens quand tu veux Papas Fritas (à propos je crois avoir proposé leur premier album il y a longtemps...je vais vérifier ça, sinon j'en cause sur le blog)

    14
    Vendredi 1er Mars 2019 à 22:25
    Francky01

    Audrey : super choix que New Order et "Brotherhood", pas leur disque le plus connu . Perso, je ne le possède pas. Ton texte m'a donné envie de le découvrir et d'ailleurs, c'est ce que je fais en écrivant ces quelques mots. Ce qui est dingue avec ces musiciens, et peut être unique, c'est d'avoir créé deux groupes majeurs dans la "Rock Story" : Joy Division et ensuite New Order.

    A propos de ces 2 bands, dans la B.D de David Blot & Mathias Cousin "Le chant de la machine" se trouve un superbe chapitre (le n°6) au sous-titre très pertinent sur leur démarche "et si on mélangeait Punk et Disco ??". Les auteurs y parle de leur club l'Hacienda, leur virage électronic "Blue Monday", leur rencontre avec le producteur Arthur Baker (MAXI "Confusion" 1983), l'été 1988 Summer of love / House Music et leur LP "Technique"....et une dernière page très émouvante consacrée à leur rencontre éphémère avec "la Nico du Velvet" en vélo, 1 heure avant de mourir...bref, en écrivant ces mots, je me rend compte à quel point ce livre est excellent....Du coup, je vais me le refaire ce week end. A +

    Eric : Bravo pour ton texte très bien écris et très émouvant. Bizarre sensation d'y reconnaître tant de situations, tant de visages...tant de Carole perso. Ah, les ravages de la came, des shoots, du manque...des années post-héro via subutex, je connais hélas que trop bien.

    De Bijou, je n'ai que "Jamais domptés" sorti 3 ans plus tard.

    A +

      • Vendredi 1er Mars 2019 à 23:28

        Merci Francky! à chaque fois tu nous apporte quelque chose en plus. Bravo!

    15
    Samedi 2 Mars 2019 à 09:50

    Haaa merde, le texte de Carol m'a bien secoué, je ne savais plus trop quoi penser. Ça donne une belle dimension à l'album de BIJOU (qui en a bien besoin ha ha, pardon)

    NEW ORDER, je vais suivre ton conseil, pour ajouter une opinion à celle que j'ai déjà, je les ai découvert avec SUBSTANCE et donc c'est BIZARRE LOVE TRIANGLE. Alors va pour "Broken Promise" Pour moi qui ai adoré JOY DIVISION (trop même) il m'a fallu du temps et un changement de vie radical pour m'intéresser à ce que ces messieurs pouvaient faire sans Curtis. Un vrai Miracle. Et OUI!!!! "Broken Promise" est un petit bijou (Non, pas BIJOU) 

    16
    Jean-Paul
    Samedi 2 Mars 2019 à 14:05

    Merci Audrey & Eric pour ces deux beaux textes.

    Pour Bijou, je n'avais pas trop accroché à la sortie de "Danse avec moi".

    Plusieurs mois après, je l'ai ai vu sur scène et là tout à changé.

    Pour New Order, c'est la suite logique de Joy Division. Et Peter a bien reprit la suite.

    Pour moi la chanson sortie l'année de mes quinze ans, cela serait trop compliqué, car tous les semaines sortait des albums magnifiques (Le Velvet : White Light/White Heat, The Kinks Are the Village Green Preservation Society, Neil Young : l'album, les Rolling Stones : Beggars Banquet, Pink Floyd : A Saucerful of Secrets, Traffic : l'album, Jimi Hendrix : Electric Ladyland, les Pretty Things : S.F. Sorrow, Gainsbourg : Initials B.B et même Johnny : Jeune Homme & Rêve et Amour. Puis souvent le soir en boîte les 17 minutes d'In-A-Gadda-Da-Vida. Et pour moi en 1968 il n'y a pas eu que la musique…

     

    Merci aussi à toi Fracas pour cet espace que tu nous laisses et a tou(te)s ceux/celles qui y participent.

     

    Jean-Paul

     

      • Samedi 2 Mars 2019 à 14:13

        Mais de rien Jean-Paul. C'est avec plaisir que je laisse cet espace.

    17
    elnorton
    Samedi 2 Mars 2019 à 14:13

    Deux très beaux textes. C'était une bonne idée de faire appel à d'autres mains pour pianoter sur ce grand jeu... Musicalement, je suis plutôt New Order (surtout ce titre...) que Carole, mais l'immersion est réelle en lisant ces deux beaux textes.

      • Samedi 2 Mars 2019 à 14:15

        et oui! et ce n'est pas fini! Merci en tout cas pour le jeu.

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