• Mes Indispensables # 37 : The Beatles - Abbey Road ( 1969 Ed 2009)

    Mes Indispensables # 37 : The Beatles - Abbey Road ( 1969 Ed 2009)

    Je sais, il ne faudrait pas que cela devienne une habitude mais concernant les Beatles, je vais me la jouer fainéant jusqu'au bout! Pourquoi? Parce que, même si je réécoute ces albums avec un grand plaisir et que je me rends compte (encore une fois) du génie de ces quatre zozos, je ne me considère pas comme le mieux placé pour en parler. Alors, je me permets de piocher sur le net "la critique" qui est la plus documentée, la plus pertinente ou la plus proche de mon opinion personnelle. Pour "Abbey Road", j'ai déniché un article sur "Rock Fever " qui me va très bien. le voici in extenso avec les images ci-dessous et pardon (et aussi un grand merci!) à ClashDoherty pour l'emprunt.

    Il est grand temps de reparler d'un disque ô combien mythique : Abbey Road. Comme chacun le sait (du moins, ceux qui connaissent bien leurs Beatles), ce disque, sorti en 1969, est à la fois le dernier Beatles...et pas leur dernier. S'il n'est pas le dernier album sorti par le groupe (en 1970, Let It Be sortira), Abbey Road est en revanche le dernier album enregistré par le groupe (Let It Be est un album rescapé, par Phil Spector, des sessions de Get Back - ancien nom de Let It Be -, session datant d'avant celles d'Abbey Road, en 1969 aussi). La dernière chanson de la face A de l'album est d'ailleurs la dernière chanson enregistrée par le groupe (ce qui explique sa fin brutale, voulue comme telle par Lennon, afin de dire le groupe se sépare brutalement, comme ça). Abbey Road est un disque très généreux : 47 minutes, pour 17 titres. Comme le premier des deux disques du Double Blanc ! Tout est mythique sur cet album (je reparle d'Abbey Road, hein), tout : la pochette, le titre (qui sera le nom du fameux studio par la suite : à la base, le studio ne s'appelait pas, officiellement, Abbey Road, mais c'est maintenant le cas), les chansons, le son, aussi. Car Abbey Road est une prouesse sonique, le disque le mieux produit de l'entier catalogue des Bitteuls (produit par George Martin, évidemment). Pour tout dire, quand les albums du groupe furent, en 2009, enfin réédités en versions remastérisées, on critiquera un peu la réédition de l'album, estimant que la différence était nulle par rapport au CD 1988 (la précédente - et première - version CD). En effet, c'est franchement moins flagrant que pour RevolverHelp !Magical Mystery Tour ou le Double Blanc, mais il faut dire aussi que le son d'Abbey Road, à la base, est quasiment parfait, il n'y avait pour ainsi dire rien à modifier !

    BEATLES 5

    Il aura fait parler de lui, cet album. De par sa structure, déjà, entre une face A remplie de blues de Macca et Lennon, avec une ballade d'Harrison et des petits délires de Ringo et Macca entre eux, et une face B constituée en majeure partie d'un medley de 8 titres, des chansons essentiellement très courtes, assemblées en un bloc, une idée qui prendra la tête de Lennon et McCartney durant une partie de l'enregistrement, et qui est officiellement l'oeuvre du duo, mais que Lennon sera trop content d'affilier à Macca seul par la suite (l'air de dire si ça ne vous plaît pas, c'était l'idée de Paul, et si ça vous plaît, je reconnais que j'ai un peu aidé Paul sur ce coup) ! L'album a aussi fait parler de lui avec sa pochette pour le moins mythique, ce passage piétons (situé en face du studio, les Beatles lui tournent le dos sur la pochette d'ailleurs) avec les Beatles qui le traversent en file indienne. Lennon, Ringo, Macca et Harrison. Vous connaissez la fameuse légende urbaine sur la prétendue mort, en 1965, dans un accident de voiture sanglant, de Paul ? On trouve des 'preuves' sur les pochettes de plusieurs albums dès 1965 (notamment Help ! ou Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band), dans des chansons (Strawberry Fields ForeverA Day In The LifeRevolution 9)... Abbey Road semble le coup d'éclat ultime pour les 'preuves' servant à accréditer cette stupide (mais bien amusante) histoire : la voiture blanche à gauche est immatriculée LMW28IF (ce qui signifierait Living McCartney Will (be) 28 If : 'si Macca serait vivant, il aurait 28 ans' ; Macca, en 1969, avait en effet, 28 ans). Et, surtout, les Beatles semblent en procession funéraire, avec Lennon en blanc de deuil (le blanc est la couleur du deuil dans pas mal de pays) et en grand organisateur, Harrison en fossoyeur tout vêtu de jeans, et Macca en mort : il est pieds-nus, comme on enterre les morts dans certains pays ; il a les yeux fermés ; il tient sa clope de la main droite alors qu'il est gaucher... En plus, dans Come Together, Lennon chante One and one and one is three, et si Paul avait été mort, le groupe aurait, en effet, été au nombre de trois membres originaux (et d'un sosie) ! Un étincelant flot de conneries...

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    Bon, c'est maintenant que les Athéniens s'atteignirent, comme on dit : on est entre hommes, on va maintenant passer aux choses sérieuses, aux vraies, et parler de l'album. Il m'en aura fallu, du temps, pour autant apprécier Abbey Road, mais maintenant, je le dis sans ambages (z'avez vu comment qu'j'parle bien, aujourd'hui, les mecs ? No shit, hein !) : c'est un sommet. Un chant du cygne. Le Double Blanc fut un vrai bordel à enregistrer, et est au final un kouign-amann, un bon gros gâteau bien sucré, beurré, savoureux, mais gare à l'indigestion, surtout que le disque n'est pas parfait (Honey PieI WillOb-La-Di, Ob-La-DaGood Night sont craignos), même s'il s'écoute d'une traite sans remords aucun. Mais ce fut un disque bordélique, quasiment conçu avec chaque Beatles dans son petit coin, oeuvrant sur ses chansons, enregistrant celles des autres parce qu'il le fallait, mais le plus souvent, sans passion. Puis, le groupe tente d'enregistrer un nouvel album d'abord intitulé Get Back, puis rebaptisé Let It Be en 1970, un album qui sera avorté après plusieurs jours de prise de tête filmées en studio (pas à Abbey Road, d'ailleurs), le groupe va définitivement mal. Mais il se ressaisit. Abbey Road est la preuve vivante (si on peut dire ça d'un disque...) et claire qu'après le marasme des sessions avortées de Get Back, les Beatles ont réussi à mettre de côté leurs crisounettes personnelles pour se concentrer sur la musique et à accoucher, sans péridurale, d'un ultime album en forme de, tatatiiiiin, baroud d'honneur (les sessions ne furent cependant pas sans heurts, entre un Lennon accaparé en quasi-totalité par sa Yoko et envoyant chier tout le monde, un Harrison poussant quelques coups de gueule mémorables pour des raisons qui ne le méritaient sans doute pas - Yoko lui bouffe ses chocolats, bordel ! Mais qu'on amène la guillotine pour la coupable !-, et un Macca assez gentil avec tout le monde pour essayer de sauver les meubles, attitude prise pour du mépris et de l'hypocrisie par Lennon ; et Ringo ? Ooh, Ringo, tant qu'on le laisse chanter sa chanson...).

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    47 minutes de bonheur. Abbey Road s'ouvre sur un couplé monumental, qui plus est : Come Together et Something. Les deux chansons sortiront en singles, chacune d'entre elle sera la face B de l'autre, d'ailleurs ! La première est un blues lennonien en diable, monstrueux, à peine sous influence totale du You Can't Catch Me de Chuck Berry, Lennon a même piqué carrément une ligne de paroles (la première : Here comes ol' flat-top...), ce qui entraînera par la suite des embrouilles juridiques. Lennon se rattrapera en 1975 : sur son album de reprises Rock'n'Roll (bien fadasse), il reprendra, officiellement, la chanson de Berry, pour se faire pardonner ! Ca n'enlève rien à Come Together, chanson fantasbuleuse à la basse gironde, une des cinq meilleures ouvertures d'albums du groupe avec A Hard Day's NightMagical Mystery TourBack In The U.S.S.R. et Drive My Car. On passe à Something, signée Harrison, et par ailleurs l'unique chanson des Beatles signée Harrison à être sortie en face A de single (jusque là, quand une chanson de George était en single, comme The Inner Light, c'était en face B). Something, trop courte (3 minutes), est un régal doux comme une pluie d'été, et qui sera reprise par Frank Sinatra, qui la créditera à Lennon/Macca (il n'avait apparemment pas envie de se faire chier la bite à vérifier l'auteur, ou on l'a mal renseigné, ou il ne voulait pas donner du crédit à Harrison, ou c'est un erreur involontaire...qui a la réponse ?). Après ces deux chansons anthologiques, Maxwell's Silver Hammer, de Macca, semble, et est, moins forte. Un conte pataphysique sur un tueur au marteau, assez amusant mais relativement mineur tout compte fait. Macca signe, juste après, un Oh ! Darling bluesy et très rock qui est, lui, mille fois supérieur, une performance vocale hallucinante (quand Macca chique à Howlin' Wolf !), braillée par un Paul qui venait sûrement de sucer une prise électrique. Puis, on offre à Ringo son moment de gloire sur l'album, Octopus's Garden, la deuxième chanson qu'il a écrite/composée avec ses petites mains, au sein du groupe, après Don't Pass Me By sur le Double Blanc. Que je préfère à Octopus's Garden, conte aquatique amusant mais vaguement irritant, avec son ambiance Bob L'Eponge assez kitsch et nanarde (effets sonore de bubulles, bloubbloubbloub). Malgré un solo de guitare fantastique signé Harrison, des choeurs sympas, et un Ringo bien affirmé, vocalement parlant. Et il y à ensuite I Want You (She's So Heavy), 7,47 minutes très bluesy signées Lennon. Au choix : un sommet ou un bâclage éhonté et trop long. C'est le dernier morceau de la face, et le dernier morceau fait par le groupe, comme je l'ai dit plus haut, et il se termine sur plusieurs minutes (la moitié du morceau, il me semble) de riff hard-blues, avec un orgue (de Billy Preston) et un effet de souffle allant progressivement, avant un fin nette, cassante. Sur le vinyle, à peine la dernière note finie, le bras de la platine se lève ! A noter que le riff sera une source d'inspiration pour Pink Floyd, 10 ans plus tard, pour In The Flesh ? sur The Wall. La chanson (celle de Lennon) est une ode assez longue mais très prenante à Yoko Ono, on s'en doute. Les paroles sont peu variées : I want you, I want you so bad, it's driving me mad, it's driving me mad et She's so heavyyyyyyyyyy...

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    La face B offre 11 titres, même si 10 seulement son crédités (le dernier, Her Majesty, 23 secondes acoustiques de toute beauté signées Macca, et qu'il jouera un jour devant la Reine d'Angleterre, est en effet un morceau caché en toute fin, à peine crédité sur le macaron de la face B). Les deux premiers ne font pas partie du fameux medley : Here Comes The Sun, d'Harrison, chanson charmante, douce, tendre, légère, qui fut composée, un jour de déprime, par Harrison, selon la légende, dans le jardin de la propriété (un manoir) de son pote Eric Clapton (qui était dans son supergroupe Blind Faith à l'époque). C'est le deuxième, et dernière, chanson de George Harrison sur Abbey Road, et si elle me plaît moins que Something, elle est aussi belle. Puis Because, de Lennon, avec ce claveçin sublime et ces harmonies vocales inoubliables, est une autre splendeur. Et là, le medley démarre, d'abord avec la seule chanson vraiment entière du lot (4 minutes), You Never Give Me Your Money, de Paul, chanson cynique (sous des dehors gentillets de ballade au piano) sur la manière dont Allen Klein, le nouveau manager du groupe, prenait les choses en main (il n'était pas surnommé le dégraisseur de mammouths pour rien, Klein ; malgré qu'il soit mort c'était, je dois le dire, un vrai connard). Une chanson superbe, parfois très tendre ,avec cependant un passage plus enlevé (ça reste assez calme) au centre. Pure splendeur. Après ce coup d'éclat de Macca, on passa à du Lennon, pour trois courts morceaux : Sun King (le plus long avec 2,25 minutes) est une douceur ensoleillée et pleine d'éther, relaxante, zen, aérienne, endormie, vaguement latino par moments (Lennon finit son interprétation par de l'espagnol), avec une guitare tout simplement sensationnelle, c'est hautement relaxant. Le morceau s'enchaîne sans pause avec Mean Mr. Mustard, 1,05 minute très rock sur un vieux mec pas sympa et un peu salopard, même, qui se file un billet de banque enroulé dans le nez (à votre avis, pourquoi, hein ?) et insulte la Reine à son passage. Just a dirty ol' man, a dirty ol' man, et boum, sans pause, Polythene Pam, gros riff bien claironnant, et dernière chanson du medley signée Lennon, 1,12 minute encore plus rock, s'achevant sur un solo infernal de Lennon (ou de Harrison ? Mais je pense que c'est Lennon). Puis Macca reprend ses droits sur le medley : She Came In Through The Bathroom Window (qui s'inspire sur un fait divers authentique arrivé à McCartney, une fan acharnée entrée chez lui par la fenêtre de la salle de bains !), que Joe Cocker reprendra la même année sur son sensationnel double live Mad Dogs & Englishmen, est une ritournelle pop/rock efficace (la guitare) de pour ainsi dire 2 minutes (à deux secondes près), un morceau assez enlevé. Rien à voir avec Golden Slumbers (1,30 minute), une chanson très tendre qui mérite bien son titre de 'sommeils dorés' (Once was a way to get back homeward/Once was a way to get back home/Sleep, little darling, do not cry/And will sing you a lullabye), une petite douceur sans doute un peu mièvre, mais bien venue après autant de chansonnettes très électriques. Carry That Weight suit, 1,35 minute assez sympathique, mais c'est au final plutôt énervant à la longue, c'est le moment que j'aime le moins sur l'ensemble du medley (à noter qu'on peut retrouver certaines mesures de You Never Give Me Your Money dans le bridge du morceau, ainsi que quelques lignes de paroles, un peu modifiées). Enfin, The End achève magnifiquement l'album, avec notamment le seul solo de batterie de Ringo, de toute la carrière des Beatles, un moment de gloire pour Richard Starkey (son vrai nom) ! Le morceau dure 2,20 minutes, et est un feu d'artifice efficace et mythique. And in the end the love you take is equal to the love you make... Court solo de guitare, puis le silence. Et Her Majesty, quelques secondes plus tard, surgit, pour 23 secondes de bonheur, et là, Abbey Road, c'est vraiment fini.

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    Bref, tout ça, tous ces paragraphes ci-dessus, pour essayer de parler d'un album mythique, car, clairement, Abbey Road en est un, un beau, un fort, un vrai. Un velu. 47 minutes sensationnelles marquant la fin du groupe. Leur dernier album enregistré est clairement un de leurs sommets absolus, malgré Maxwell's Silver Hammer, Octopus's Garden et Carry That Weight. L'album sorti après, Let It Be, remixé par Phil Spector (Macca s'en mordra les doigts pendant des années avant d'en sortir, enfin, une version expurgée, Let It Be...Naked), offrira trois-quatre bons moments, comme Across The Universe, Two Of Us, Let It Be, The Long And Widing Road, Get Back aussi, mais également quelques trucs franchement mauvais, et dans l'ensemble, sera parasité par la production spectorienne (qui ne convient pas trop aux Beatles, alors que, curieusement, elle conviendra assez aux albums de Lennon et Harrison que Spector fera !) et les interventions vocales impromptues d'un Lennon qui se contrefoutait apparemment totalement du résultat final. Let It Be est quasiment à oublier, reste, en revanche, et heureusement, comme bouquet final à la grandiose discographie des Beatles, cet Abbey Road anthologique, de la pochette aux morceaux.  

    Les titres:

    1 Come Together 4:21

    2 Something 3:03

    3 Maxwell's Silver Hammer 3:27

    4 Oh! Darling 3:27

    5 Octopus's Garden 2:51

    6 I Want You (She's So Heavy) 7:47

    7 Here Comes The Sun 3:05

    8 Because 2:46

    9 You Never Give Me Your Money 4:02

    10 Sun King 2:27

    11 Mean Mr. Mustard 1:06

    12 Polythene Pam 1:13

    13 She Came In Through The Bathroom Window 1:57

    14 Golden Slumbers 1:32

    15 Carry That Weight 1:37

    16 The End 2:20 

    17 Her Majesty 0:23

    Mes Indispensables # 37 : The Beatles - Abbey Road ( 1969 Ed 2009)

    Pour(ré)écouter ce disque mythique, ce n'est pas loin....ABRod

    That's all folks!

     

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  • Commentaires

    1
    dado
    Lundi 19 Octobre 2020 à 08:58

    Déjà en '69, il suffisait de traverser la rue pour trouver du travail...

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    2
    Lundi 19 Octobre 2020 à 09:43
    individu1671137

    Come together me gonfle un peu mais j'aime l'album.

    3
    Audrey
    Lundi 19 Octobre 2020 à 10:44

    Une chronique très intéressante… derrière laquelle il est difficile de rajouter quelque chose… Allez, I want you revisté par Noir Désir, c'est pas mal non plus (tout comme Helter Skelter, d'ailleurs)!

    4
    dado
    Lundi 19 Octobre 2020 à 14:03

    Une version particulièrement rare de ce classique des Beatles peut se vendre jusqu’à 4 000 dollars. Vous pouvez savoir si vous avez l’export rare au Royaume-Uni en recherchant le label jaune et noir Parlophone Records. Le numéro de catalogue est PPCS 7088. Points bonus si l’autocollant or est apposé à l’arrière.

    Abbey Road était le 11ème album studio publié par le légendaire quatuor de Liverpool. Bien qu’il ait à l’origine reçu des critiques mitigées lors de sa sortie, il a depuis été célébré comme l’un des plus grands disques de rock jamais réalisés. Le magazine Rolling Stone le classe 14e sur la liste des «500 plus grands disques de tous les temps». Source: soolide.com

      • dado
        Lundi 19 Octobre 2020 à 16:40

        Abbey-rant, non ?

         

      • daniel weller
        Lundi 19 Octobre 2020 à 17:02

        Et il était numéro 1 de l' album des 20 ans de Libération.

        mais les 20 ans de libé ça ne nous rajeunit pas non plus

         

    5
    Jean-Paul
    Lundi 19 Octobre 2020 à 16:43

    Très bonne critique. Un des rares albums des Beatles que j'écoute  avec le "Double blanc" et "Rubber soul". Sinon Audrey tu as raison de dire que les versions de Noir Désir ne sont pas piquées des hannetons.

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