• Place aux Femmes! : Lucinda Williams - Good Souls Better Angels (2020)

    Place aux Femmes! : Lucinda Williams - Good Souls Better Angels (2020)

    Il est des artistes qui tracent le même sillon depuis des années sans atteindre forcément les sommets du succès. Et pourtant...

    L'air de rien, comme ça, la pochette me fait penser à "Broken English" de Marianne Faithfull. Comme Marianne, Lucinda a une voix râpeuse et des textes parfois désespérés.  Là, en tant que fille d'un poète très engagé dans les Droits Civiques, elle tire à boulets rouges sur Trump "Man without a soul". Je sais c'est facile mais ça doit faire du bien...

    Bon, c'est clair: c'est un album de blues mais ce qui m'a ttiré sur cet album c'est le son cradingue de la guitare de Stuart Mathis qui n'est pas sans rappeler le son d'"Exile on Main Street" des Stones. Ok c'est un disque brut, mélancolique (comme peut l'être le blues) un reflet d'une certaine Amérique...

    Les titres:

    1 You Can't Rule Me 4:04

    2 Bad News Blues 4:38

    3 Man Without A Soul 5:31

    4 Big Black Train 5:29

    5 Wakin' Up 4:44

    6 Pray The Devil Back To Hell 6:01

    7 Shadows & Doubts 5:38

    8 When The Way Gets Dark 3:29

    9 Bone Of Contention 4:05

    10 Down Past The Bottom 3:21

    11 Big Rotator 5:21 

    12 Good Souls 7:35

    Place aux Femmes! : Lucinda Williams - Good Souls Better Angels (2020)

    Pour l'écouter, ce n'est pas loin......Lucinda

    That's all folks!

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    Tags Tags : , , , , , , ,
  • Commentaires

    1
    dado
    Vendredi 5 Juin 2020 à 15:32

    Grand respect pour cette Dame qui l'air de rien en une quarantaine d'année s'est retrouvée triple récipiendaire d'un Grammy Award, rien que ça. Ce dernier album est l'un de ses plus audacieux, direct qui va droit au but, sans ménagement sur les injustices ou autres violences domestiques. Cela varie de la douleur de la dépression avec "Big Black Train" à l'espoir poignant avec "When The Way Gets Dark". Avec sa voix et sa musique dont a déjà fait l'éloge Fracas, Lucinda nous encourage à avancer sur la voie de la promesse et de la persévérance avec cet album profondément émouvant. 

    2
    Ness
    Vendredi 5 Juin 2020 à 17:13

    Bonjour, au vu de sa discographie pléthorique, j'avais mis de côté Lucinda. C'est vrai qu'elle se renouvelle avec ce disque qui sonne très bien. Très agréable.

    3
    eric
    Vendredi 5 Juin 2020 à 17:21

    Découverte chez Devantf, il y a une quinzaine. Écouté, pas forcément emballé à la première écoute Les commentaires de Charlu et Keith pourraient être un mix de mon ressenti. Un cliché bien exécuté, pour amateurs de gros son. Du bon blues, doigt tendu, bagouzes en avant. Pas certain que les paroles feront avancer les mentalités, particulièrement dans leur pays de me...e. Lucinda Williams s'en fout, fuck the pourris. De tout cœur avec elle(s). Merci de leur donner la parole.

      • Mercredi 10 Juin 2020 à 15:15

        Eric mon ami, peux-tu stp m'envoyer le fichier son et l'article pour la semaine prochaine? Si tu as des images, des pochettes c'est encore mieux.....

    4
    Samedi 6 Juin 2020 à 06:31

    Moi c'est simple, je savais avant même d'écouter. Mais en écoutant j'ai quand même été happé par la couleur sombre mais épaisse. De la peinture au couteau. Elles sont nombreuses les dames que j'attends; Sheryl Crow, Fionna Apple et donc madame ici présente. Je n'y peux rien. Je ne tente pas de résister. 

    Tu parles de sillon, pas faux mais un sillon riche qui brasse Country, surtout, Blues & Folk dans des décors souvent rudes.

    Elvis Costello Adoube et il n'aime pas la daube (je vais me la ressortir celle là)

    5
    Samedi 6 Juin 2020 à 08:42

    Bon...tant pis, je me risque à une critique mauvaise.

    Rendons d'abord grâce au style et au son du guitariste qui frôle, comme le dit si bien Fracass, la folle sensualité crado de l'Exile des Stones.

    Après, ce qui me gène, c'est la voix de Lucinda qui, même si l'on reste dans le registre rauque d'ex-buveuse excessive, est loin de me convaincre. La comparaison avec Marianne Faithfull est presque un sacrilège. L'émotion est comme évaporée, absente. Mais bon, au vu de toutes les éloges faites à cette grande dame protestataire, je vais persister. La première fois n'étant pas toujours la meilleure.

    Voilà, le pavé est lancé dans la mare.

    Kisses n Love

    Catz

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :