• Chefs d'oeuvre oubliés # 18 : Harry Nilsson - Harry (1969)  

    Vous vous souvenez sûrement du tube "Everybody's talking" dans "Macadam Cow-Boy"... Et bien oui, ce Harry-là vous veut du bien!

    C'est à cette époque que Nilsson écrivit à la demande de Paul Mc Cartney "The puppy song" pour une obscure chanteuse nommée Mary Hopkin.

    Sur cet album aussi, le dernier avant une lente descente vers les excès en tous genres, Harry reprend le "Mother's Nature son" des Beatles, nous propose "Mournin' Glory Story" (non, ce n'est pas du Oasis!) et "Rainmaker", chansons qui le placent dans le gotha des songwriters américains avec Randy Newman par exemple. D'ailleurs,sans doute inspiré par la reprise du "Simon Smith and the Amazing Dancing Bear", il fera un "Nilsson sings Newman" à conseiller à toutes les oreilles...       

    Ici c'est la version du "Harry" du coffret RCA avec beaucoup de bonus.

    Les titres:

    1 The Puppy Song 2:42

    2 Nobody Cares About The Railroads Anymore 2:45

    3 Open Your Window 2:08

    4 Mother Nature's Son 2:42

    5 Fairfax Rag 2:14

    6 City Life 2:29

    7 Mournin' Glory Story 2:12

    8 Maybe 3:06

    9 Marchin' Down Broadway 1:01

    10 I Guess The Lord Must Be In New York City 2:41

    11 Rainmaker 2:47

    12 Mr. Bojangles 3:55

    13 Simon Smith And His Amazing Dancing Bear 2:46

    Bonus Tracks

    14 I Will Take You There - Single Mix 2:41

    15 Waiting 2:23

    16 Rainmaker - Single Mix 2:25

    17 Mournin' Glory Story - Single Mix 2:14

    18 Garbage Can Ballet - Alternate Version 2:25

    19 Harry Radio Spot 1:02 

    20 Voices Of Vista Radio Spots 2:54

    Pour l'écouter, ce n'est pas loin...Harry N

    That's all folks!

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  • Voilà un album que j’ai longtemps snobé pour de mauvaises raisons. J’avais trouvé le vinyl dans les années 90 à 10 francs (soit 1,50€ ! ! !). En soi, pas une grosse prise de risque. Je l’avais pris parce que la musique des Church a toujours eu sur moi un certains charme doux et vénéneux, mais sans jamais parvenir à me combler pleinement. Et à l’époque, je n’avais toujours pas retrouvé une chanson que je trouvais très originale mais dont j’ignorais le nom et qui figurerait sur une de mes cassettes. Donc 10 francs, pour trouver cette fameuses chanson (et peut-être avaient-ils écrit tout un album ainsi ?), je pris le pari. Et puis il y avait cette pochette un peu gothique qui ne collait pas tout à fait à l’image que j’avais d’eux, peut-être qu’il réserverait une surprise.

     

    Première déception, il n’y avait pas ladite chanson (depuis j’ai appris qu’elle s’appelle Constant In Opal). Seconde déception, le son, trop daté 80’s : batterie avec sonorité électronique, trop de nappes de clavier atmosphérique par ci ou de synthé à un doigt par là, guitares claires et sous-mixées… Un florilège des effets de l’époque, mais sans l’éclat de ses meilleures productions (mais sans ses défauts non plus). Enfin, Steve Kilbey n’avait pas encore trouvé la plénitude da voix grave, dans son registre mi-chanté, mi-parlé qui allait faire des merveilles dans les albums à venir. Bref, quelque chose qui, à l’époque, m’était paru un peu terne. Une écoute rapide me montrait un album sans réelle surprise, donc ni bonne ni mauvaise. J’avais même l’impression de connaître les chansons avant même de les avoir écoutées, tellement elles me parurent évidentes, ce qui peut être en soi aussi un signe de qualité. Sauf qu’au milieu de Massive Attack et de Nirvana et des merveilles des 60’s que je découvrais alors, je n’avais pas envie de perdre mon temps avec ce disque. J’avais juste mis quelques chansons sur des bouts de cassettes, histoire de les terminer. 

    Quelques 15 ans plus tard j’ai réécouté ce disque en voulant approfondir la discographie des Church. D’abord, les quelques chansons que j’avais mises sur mes cassettes avaient pris une incroyable patine et s’avéraient excellentes. Et là je tombe sous le charme de ce son. Certes, il y avait certainement de la nostalgie (cette période de 83-85 constitue pour moi l’âge d’or de ma relation avec la musique, je découvrais en quelque sorte le monde à travers elle), mais au delà de ça, je fus surpris de découvrir à quel point il s’agissait d’un album à guitares. Même si la production manquait de tranchant, elles étaient magnifiques, inventives. Et la quasi totalité des chansons diffusaient un charme de plus en plus puissant, révélaient peu à peu ses surprises et secrets au fil des écoutes. Et les claviers sont au contraire utilisés avec parcimonie et inventivité. Derrière l’apparente facilité et le registre flirtant avec une douce monotonie, il y avait des structures sophistiquées, des mélodies puissantes avec une palette de climats très variés mais dans un registre toujours pop. 

     

     

    L’album débute avec un morceau court, Fly,  petite merveille de concision, à la fois rêveur et enchanté, mélodie lumineuse qui ressemble à une délicieuse introduction au morceau suivant, One Day, qui lui est enchaîné et qui fait vraiment décoller l’album avec son rythme entraînant, ses guitares qui s’entrelacent et font avancer le morceau avec une énergie euphorisante. 

    Vient ensuite Electric. Le morceau, assez lent et long de 6mn, commence par un solo de guitare lent et étiré. Puis commence son premier couplet à l’instrumentation très dépouillée, uniquement tournée sur la batterie et la basse avec un sous-point de guitare sèche. La mélodie est portée toute entière par la voix de Kilbey, encore un peu dans son registre forcé d’un demi-ton trop clair, puis vient le pont-refrain à l’architecture complexe puisque durant aussi longtemps que le couplet. Cette structure se reproduira une seconde fois, avec un couplet soutenu par quelques notes de piano. Pourtant, les guitares électriques sont là, pour donner leur tension quand le morceau est sur le point de s’avachir. 

    Le morceau suivant est une pure merveille et marque l’épanouissement de ce qui fera la marque de fabrique du groupe. Dans un registre doux-amer où il excellera, It’s no reason avance doucement sur quelques notes graves et répétitives d’orgue synthétique et débouche en douceur sur un refrain nostalgique où la voix de Kilbey fait merveille et trouve quasiment le ton qu’il exploitera par la suite. A noter que les Church donneront une autre version tout aussi réussi dans l’un de leurs deux albums acoustiques de la fin des années 2000, où ils revisitent leur répertoire très librement. 

    Travel by thoughts clôt cette magnifique face A sur une note beaucoup plus expérimentale. L’ambiance très droguée, très sombre, rappelle plus les ambiances du Pornography de Cure que les ambiances pastorales et chaleureuses des précédents morceaux. Le groupe n’hésitera jamais à prendre des risques en explorant des styles et des registres assez éloignés de ses aspirations, ce qui montre à quel point ce groupe a toujours été curieux (contrairement aux reproches qu’on lui fait de ne pas être assez aventureux). L’exercice, bien que faisant tache dans l’ensemble et qui n’aura jamais de suite, n’est pas mauvais mais ne s’intègre pas du tout à l’ensemble. 

    Disappear s’apparente aujourd’hui comme du pur Church, avec sa guitare acoustique, son rythme de ballade nonchalante, qu’une guitare électrique perturbe avec retenu, et son délicieux crescendo où toute l’instrumentation se densifie et dynamise la structure de départ qui pourtant ne semble pas changer. On notera également que Kilbey chante ici dans un registre plus grave. Les parties de guitares électriques sont magnifiques, avec des solos sans esbroufes et pourtant profondément musical. 

    Electric Lash surprend par l’utilisation très mise en avant d’une sonorité de batterie électronique, qui vise à illustrer ce qu’on suppose être des coups de fouet électriques. L’effet fait aujourd’hui très daté, mais l’utilisation est tellement ancrée dans la structure même du morceau qu’on l’oublie assez vite, pour ne se focaliser que sur une autre mélodie entraînante, dont la version acoustique que délivrera le groupe plus de 20 ans plus tard prouvera la force intemporelle du morceau. Une pop-song servit sur un plateau d’argent que peu écouteront, avec un final d’entrelacs de guitares de toute beauté. Et c’est là où le groupe fait la différence avec la concurrence de l’époque, là où la plupart se serait contenté d’une structure couplet/refrain des plus sympathiques, il drape la chanson de partie instrumentale qui éclate littéralement son format pour offrir suffisamment de matière à des écoutes répétées. 

     

    Now I wonder est un long morceau, une sorte de cousin germain des Cure de 17 seconds, avec son instrumentation minimaliste qui joue sur la monotonie mais qui s’étire à la manière de Faith, parfumé de note d’harmonica en plus. Un registre qu’affectionnera tout particulièrement Kilbey sur son premier album solo et très sous-estimé, Unearthed. Morceau parfaitement maîtrisé à l’écriture élégante, à mille lieux de la new wave et de l’électro-pop discoïsante qui s’imposera à cette époque. 

    Dropping Matter montre le groupe sous un jour plus rock, plus tendu, parfois dissonant. On pense aux Undertones mais surtout à ce que feront leurs membres sous le nom de That Petrol Emotion, qui utilisera régulièrement ce type de chœur. Devant la réussite du morceau, on pourra regretter que le groupe n’ait pas exploité plus souvent cette veine nerveuse. 

    It Doesn’t Change est une plage atmosphérique, où le groupe se joue des forces dynamiques pour créer une matière immobile qui pourrait chuter à tout moment sans le savoir faire et l’inventivité des musiciens. 

     

    Seance est donc l’un des albums les plus inspirés du groupe et qui y signent quelques-uns de ses petits et grands classiques. Derrière une production un peu terne et très datée année 80 se cache un véritable trésor, avec de multiples surprises et une richesse musicale qu’il serait urgent de redécouvrir. Et ce n’est pourtant pas une grande fan du disque à l’époque qui vous le dit. Donc, ne vous y trompez pas, s’il ne s’agit peut-être que d’une église, elle dissimule pour autant des beautés dignes d’une cathédrale. 

    Audrey

     

    Les titres:

    Fly 2:12

    One Day 4:36

    Electric 6:03

    It's No Reason 5:54

    Travel By Thought 4:35

    Disappear? 5:46

    Electric Lash 4:25

    Now I Wonder Why 5:40

    Dropping Names 2:57

    10 It Doesn't Change 5:52

    Pour l'écouter, ce n'est pas loin....la dernière?

    That's all folks!

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  • Live: The Boo Radleys - Dolce Vita Lausanne Switzerland - 20 Mai 1993 

    Ce n'est  pas souvent qu'on tombe sur un live des Boo Radleys, alors je partage celui-là avec vous...

    Les titres:

    01 Does This Hurt?

    02 Towards The Light

    03 Sometime Soon She Said

    04 Butterfly McQueen

    05 Memory Babe

    06 Skyscraper

    07 I Hang Suspended

    08 Upon 9th And Fairchild

    09 Buffalo Bill

    10 If You Want It, Take It

    11 Lazy Day

     

    12 Lazarus

    Pour l'écouter, ce n'est pas loin...Boo Boo!

    That's all folks!

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  • Cover me # 52: Yesterday is here  - Volume 3 - Various Artists 

    Vous connaissez la série maintenant, plus besoin de commenter. De belles choses encore...

    Les titres:

    1. Gomez - Goin Out West - Bowery Ballroom 2006-10-05

    2. Red Wanting Blue - Pasties and a G-String - Downers Grove IL 1996-07-08

    3. Madeleine Peyroux - Heart of Saturday Night - Asiago Rome Italy 2007-07-11 

    4. Steppin It In - New Coat of Paint - The Liver Benton Harbor MI 2006-03-31

    5. Steve Earle - Way Down in the Hole - ACL Austin TX 2007-09-15

    6. The Bridge - Gun Street Girl - Kiss Cafe Canton MD 2005-05-17

    7. The Radiators - Heartattack and Vine - Karl and Cris Stillwater MN 2004-04-11

    8. Eric McFadden - Murder in the Red Barn - Levelz Steamboat Springs CO 2005-08-27

    9. Sarah Borges and the Broken Singles - Blind Love - Marlboro MA 2007-08-25

    10. Eleni Mandell - Foreign Affairs - Guitar Festival New York NY 2004-01-27

    11. Hootie and the Blowfish - I Hope That I Don't Fall In Love With You - Kelseyville CA 2006-03-10

    12. Norah Jones - Long Way Home - Hammersmith Apollo 2007-8-27

    13. Hayes Carll - I Dont Wanna Grow Up - Cheatham Stree Warehous San Marcos TX 2006-11-30 

    14. Peter Mulvey - Time - Tree House Pacific Grove CA 2004-06-15

    Cover me # 52: Yesterday is here  - Volume 3 - Various Artists

    Pour écouter, ce n'est pas loin....YIH Vol 3

    That's all folks!

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  • Avant-Garde : Brian Eno/David Byrne - My life in the bush of ghosts (1981)  

    Combien de fois ce disque est-il venu me faire un clin d'oeil tentateur? Finalement, je ne l'ai jamais acheté mais je m'en suis procuré une copie en flac.

    Et pourtant, j'avais adoré "Remain in light", fruit magique de la collaboration Eno/Talking Heads. 

    Bien des années après, je regrette de ne pas l'avoir en vinyl dans ma discothèque tant ce disque est novateur et à l'avant-garde de tout et sorti en 1981!!!!

    Il contient en germe tout ce qui sera ou fera la mode ambient, world avec d'innombrables samples (déjà et oui!)

    Même ma fille aime,c'est vous dire!

    Les titres:

     01.America Is Waiting  3:36

    02.Mea Culpa  3:35

    03.Regiment  3:56

    04.Help Me Somebody  4:18

    05.The Jezebel Spirit  4:55

    06.Qu'Ran  3:46

    07.Moonlight In Glory  4:19

    08.The Carrier  3:30

    09.A Secret Life  2:30

    10.Come With Us  2:38

    11.Mountain Of Needles  2:35

    Avant-Garde : Brian Eno/David Byrne - My life in the bush of ghosts (1981)  

    Pour l'écouter (en Flac), c'est là.... Brian et David

    That's all folks!

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  • Frenchy but Chic # 28: Les Dogs - Legendary Lovers (1983 Ed 1992) 

    Je reviens aux Dogs parce qu'ils sont incontournables... Bien sûr, cet album est un poil ( de clébard?) en dessous de "Too much clas..." mais quand même! Que c'est bon!

    Rien de tel qu'un "Johnny jet" pour enflammer mon coeur ou d'une "MAUREEN" pour le rallumer.

    Pas de commentaires superflus, les années passent , les Dogs restent!

    Les titres:

    1 Little Johnny Jet 3:21

    2 Everything But Love 2:29

    3 Never Come Back 3:20

    4 Secrets 3:33

    5 I'm Just Losing That Girl 1:44

    6 Can't Find My Way 3:51

    7 M.A.U.R.E.E.N. 3:24

    8 If You Don't Want Me No More 3:01

    9 Bird Doggin' 3:02

    10 Be My Lover 4:02

    11 I Got Somebody 3:11

    Bonus Tracks

    12 Legendary Lovers 3:59 

    13 Secrets (Version Française) 3:13

    Frenchy but Chic # 28: Les Dogs - Legendary Lovers (1983 Ed 1992) 

    Pour l'écouter, ce n'est pas loin....Les chiens aboient...

    That's all folks!

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  • Le  choix des lecteurs # 73 : Janis Joplin - Capitol Theater Portchester NY - 8 août 1970 

    Ma copie du concert des Kings of Leon étant endommagée - désolé! - je vous propose donc ce concert de Janis Joplin intéressant à plusieurs titres même si qualité sonore n'est pas irréprochable: c'est l'antépénultième concert de Janis et elle venait , d'après ses dires , d'écrire "Mercedes Benz" sur le coin d'un comptoir au bar du coin...

    Les titres:

     1. « Check » (00:16)

    2. Tell Mama (06:44)

    3. Half Moon (06:09)

    4. Mercedez Benz* « Acapulco » (2:11)

    5. Mercedes Benz (1:54)

    6. My Baby (07:57)

    7. Kozmic Blues (05:06)

    8. Maybe (05:09)

    9. Instrumental (06:18)

    10. Blues (07:05)

    11. Move Over (05:02)

    12. Piece of My Heart (4:37)

    Le  choix des lecteurs # 73 : Janis Joplin - Capitol Theater Portchester NY - 8 août 1970 

    Pour l'écouter, ce n'est pas loin....Achète-moi une Mercedes stp...

    et maintenant, à vous...

    Ben Lee - Barcelone - 23 Septembre 2005 (FM)

    Led Zeppelin - White summer - Londres - 27 Juin 1969

    The Lords of the New Church - Paralysed (Boolteg vinyl rip) - Stockholm 10 décembre 1982?

    That's all folks! 

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  • Chefs d'oeuvre oubliés # 17 : Appaloosa - S/T (1969) 

    Ces quatre musiciens du Massachussets traversèrent les USA pour obtenir une audition puis enregistrer cet album avec Al Kooper aux manettes. Quelques membres de Blood Sweet  and Tears vinrent ensuite enrichir le son. C'est donc un album unique qui est proposé aujourd'hui, unique dans la mesure où les chansons, portées par la voix de John Parker Compton à peine âgé de 18 ans, ne ressemblent à rien d'autre et que les titres sont d'une élégance raffinée, peut-être trop pour l'époque. Certes, on peut penser que ces titres auraient mieux convenu à un public anglais friand de Nick Drake ou d'Al Stewart mais passons...

    John Parker Compton publiera en 1971 un album solo tout aussi beau - To Luna - donc tout aussi recommandable.

    Les titres:

    1 Tulu Rogers 

    2 Thoughts Of Polly 

    3 Feathers 

    4 Bi-Weekly 

    5 Glossolalia 

    6 Rivers Run To The Sea 

    7 Pascal's Paradox 

    8 Yesterday's Roads 

    9 Now That I Want You 

    10 Georgia Street  

    11 Rosalie

    Chefs d'oeuvre oubliés # 17 : Appaloosa - S/T (1969) 

    Pour l'écouter, ce n'est pas loin....Cheval fougueux

    That's all folks!

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