• Jeu de la Dizaine des Blogueurs : Thème 6 : La chanson associée à un voyage inoubliable par Audrey, Jean-Paul.... et moi-même

    Aujourd'hui, c'est le bouquet final avec deux invités!

    Honneur aux dames pour le dernier thème du jeu: Audrey.

    Johnny Cash - American III : Solitary Man

     

    One - (U2 cover)

    On va dire que ce serait un voyage inoubliable parce que j’aurais aimé l’oublier… Parfois, dans la vie, y a des hauts, parfois y a des bas… Et là, j’ai la vision du trajet avec ce morceau qui passe dans la voiture. Et soudain, je me sens mal, parce que Johnny Cash parle de nous, de mon couple qui ce jour-là n’allait pas fort. On est deux, mais je me sens « One ». Avec la voix grave qui résonne dans ma tête, chaque mot souligne l’abîme qui nous sépare à cet instant. Un moment terrible d’autant que j’ignore si l’autre vit la même chose…

    Et puis, on arrive à destination. Et le miracle arrive. On s’est pleinement retrouvé pendant le séjour. Et c’est en ça que ce voyage est inoubliable. On a avait pas été loin, mais on était à nouveau deux. On était à nouveau « One ». Mais quand j’entends ce morceau, je sais combien il est parfois difficile d’être deux.

     

    Merci Audrey!

    Note du blogueur: Un album à écouter...de splendides reprises! Et j'adoooore cette cover par Johny Cash.

     

    Vient le tour de Jean-Paul, pour un titre de Caussimon/Ferré chanté par Jean Louis Murat...

     

    Nuit d'absence

    Randonnée dans le Le Val d'Azun et montée vers le col d'Artouste. 

    Le Val d'Azun commence à s'éclaircir et je fredonne la reprise d'une chanson de Caussimon/Ferré "Nuit d'absence" par Jean-Louis Murat. Ces mots sonnent tellement bien dans ce décor irréel.

    "Mais je survole en deltaplane

    Les sommets bleus des Pyrénées

    En Andorre-la-Catalane

    Je laisse aller ma destinée

    Je foule aux pieds un champ de seigle

    Ou bien, peut-être, un champ de blé

    Dans les airs, j'ai croisé des aigles

    Et je croyais leur ressembler..." 

    Je m'arrête après une heure de montée abrupte. Que des lacets. En face de moi s'élève le pic d'Arrouy, en contrebas, la vallée de Suyen. Le courant d'air du col de l'Hospitalet vient lécher mon front. Après ce petit couloir passé, dans le lointain j'aperçois les premières voûtes du barrage de Migouélou. Je bifurque à gauche. Au loin se profile le toit du refuge. Je le contourne et continue vers le col d'Artouste tout en longeant le lac. Encore un grosse heure de marche et de là j'apercevrai les pics de Batbielh, de Batboucou et surtout celui de la Lie. Voir le pic de la Lie... Quel nom. 

    En fin d'après-midi, retour dans la vallée.

    "Le vent d'été, parfois, m'entraîne 

    Trop loin, c'est un risque à courir

    Dans le tumulte des arènes

    Je suis tout ce qui doit mourir...

    Je suis la pauvre haridelle

    Au ventre ouvert par le toro...

    Je suis le toro qui chancelle

    Je suis la peur... du torero…" 

    En contrebas et sortant de la brume, se profile une longue silhouette. Cheveux longs, blonds et raides. Une femme apparaît. On dirait un fantôme qui surgit de nul part. Elle porte un énorme sac à dos rouge et crème. Sa démarche est lente. Elle tourne le dernier virage avant de se trouver sur la même ligne droite que moi. Elle est grande, presque ma taille.

    Elle ne porte qu'un débardeur rose et un pantalon gris. Ses deux seins transpercent la toile du tissu. Elle est d'une beauté irréelle. Mais la chose la plus inouïe, c'est sa ressemblance avec Nico. Un fantôme, je ne m'étais pas trompé. Depuis combien d'années nous avait-elle quittés? Je n'arrivais pas à me souvenir. A ma hauteur, elle s'arrêta. Elle posa son sac, contempla la vallée et jeta un regard sur les hauteurs invisibles. L'horizon était faible, à peine une dizaine de mètres. Elle s'assit sur un rocher plat. Son regard bleu, semblait transpercer les nuages. J'étais subjugué devant cette femme. Comme souvent avec moi, aussitôt des souvenirs revenaient. Mes yeux n'osaient se poser dans les siens. Ils se posèrent sur ses seins. Pourtant Nico avait disparu. Elle n'existait plus que dans ma mémoire.

    "Le refuge est-il encore loin ?" Me demanda-t-elle avec un accent encore plus troublant.

    Je ne savais plus quoi lui répondre. Tout en elle m'intimidait. Qui était cette femme en face à moi ? Pour semer le doute, elle me parlait avec un accent allemand. L'égarement m'avait totalement envahi. Que dire de mon corps ? Plus rien ne le contrôlait.

    Elle fronça les sourcils d'étonnement. S'était-elle rendue compte du bouleversement qu'elle provoquait en moi ?

    Je n'en doutais pas.

    "Au moins deux à trois heures..." avais-je réussi à sortir de ma gorge.

    Elle s'assit sur un rocher, sortit une bouteille d'eau.

    "Quel temps fait-il au refuge ?". 

    "Quand je suis parti, tous les nuages remontaient de la vallée et envahissaient le cirque. Mais il ne fait pas froid et la pluie ne viendra pas".

    Elle parut rassurée. Une lumière transperça ses yeux et un sourire se dessina sur ses lèvres.

    "Vous savez vous êtes la seule personne que j'ai croisée depuis mon départ". 

    "Et je crois que je serai la seule" lui répondis-je d'un ton un peu triste.

    Elle se releva, rangea sa bouteille d'eau. Elle ouvrit son sac à dos, plongea sa main droite dedans et en sortit une veste de toile grise. Elle était toute chiffonnée. Elle l'enfila sur ses épaules. Sa peau était blanche. Comme les fille du nord. Ses cheveux tombaient sur ses reins. J'aurais bien passé ma main dans sa chevelure. Etait-ce réellement elle ? Passer ma main, pour voir si je ne me trompais pas. Sentir réellement sa peau.

    Elle referma les lanières de son sac et se le mit sur le dos. Il avait l'air d'être très lourd. Ses yeux se posèrent sur les miens.

    "Bonne descente", me lança-t-elle.

    "Bon voyage", lui répondis-je tristement.

    Je restais sur place, ne savant plus où je me trouvais. Je la regardais s'éloigner. Son corps se perdait et disparaissait dans la brume comme si je superposais des feuilles de calque. Sa disparition me tétanisa. Comme une seconde mort. Et si c'était elle qui était revenue. Je la vois encore, assise devant son harmonium, Lou et John à ses côtés, un soir d'hiver au Bataclan. Trois anges pervers. Je restais là, à contempler la brume défiler au loin. Impossible de partir. Mes yeux fixaient les hauteurs dans l'espoir de voir sa longue silhouette réapparaître au détour d'un lacet imaginaire. Je m'assis sur le même rocher où elle s'était reposée. La nuit commençait à pointer au loin.

    "Il est des nuits, où je m'absente

    Discrètement, secrètement...

    Mon image seule est présente

    Elle a mon front mes vêtements...

    C'est mon sosie dans cette glace

    C'est mon double de cinéma

    À ce reflet qui me remplace

    Tu jurerais... que je suis là…"

     Merci Jean-Paul! 

     

    Et je m'y colle moi-même pour boucler la boucle....

     

     

                       Fleet Foxes - White Winter Hymnal (2008)

    La Lozère, mois d'août 2016...La voiture: une kangoo verte qui a rendu l'âme depuis... On était peut-être perdus dans cette région, je ne sais plus. Pas grave, c'étaient les vacances! Il n'empêche qu'il faisait un petit peu frais en sortant des chutes de Runel d'autant que le soleil tardait à montrer ses rayons. Et la route serpentait au milieu des forêts de conifères. Il n'y avait pas de bûcherons mais j'ai ressenti le besoin pressant de mettre ce titre et comme on allait à deux à l'heure.... Effet garanti! 

    Inoubliable, le voyage ? Grâce à cet épisode, oui! Mais, en réalité,  j'avais déjà ressenti cette même émotion avec un morceau de Neil Young - Out on a weekend - que j'écoutais avec mes enfants alors qu'on se baladait en voiture sur la corniche avant d'arriver à Hendaye encore en été quelques années avant... 

    C'est pour ces instants-là, où la musique vient sublimer un paysage, raviver une émotion ou des souvenirs que la vie vaut la peine d'être vécue. Plus rien n'existe, que le moment présent et c'est beau, inoubliable...  

    That's all folks!

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 10 Mars 2019 à 07:59

    Bouquet final en effet, vos textes prennent quasi le pas sur les musiques, ce qui n'est pas vraiment pour me déplaire, bien au contraire.
    La musique est de toutes façons incluse dans la vie...
    Alors...
    Allez, bon dimanche, moi j'y vais, à la musique... piano bar du midi...

    2
    Dimanche 10 Mars 2019 à 10:15

    Mon titre préféré des Fleet Foxes...

    Cash et ses reprises toujours justes et Murat, qu'il chante les autres ou lui-même c'est toujours réussi...

    3
    Indomitoi
    Dimanche 10 Mars 2019 à 12:32

    Bof, heuresement que c'est finì, chaque fois j'esperé y trouver un link, mais rien, que de gens qui s'improvisent journaliste, ceci quand c'est un metier que ça s'improvise pas, ça s'apprend...Indomito (Journaliste diplomé avec 30 ans d'experience - Oui, je suis Mechant !!!) INDOMITO - Chapeau  qmeme pour l'effort, les gars et filles !!!

      • Dimanche 10 Mars 2019 à 13:43

        Tu es un peu sévère là Indomito. Il est vrai que le journalisme ne s'invente pas, il faut une solide formation pour cela. C'est exactement la même chose pour le métier d'enseignant par exemple. Mais ce blog n'a pas vocation à concurrencer ce qui se peut se faire sur un site journalistique spécialisé dans le rock. C'est juste un jeu entre blogueurs, ponctuel, sans suite, et qui n'a pas de vocation commerciale. Juste un échange entre passionnés... Je retiens ton coup de chapeau final et je t'en remercie. 

        PS: As-tu récupéré le Triffids de 1986?

    4
    Dimanche 10 Mars 2019 à 16:00

    Indomitoi, quand on voit les conneries que peuvent dire et écrire des journalistes qu'on paie (pas que sur la musique), je préfère de plus en plus lire ce qu'on trouve sur les blogs de passionnés. Et je ne pense pas qu'il y ait ici beaucoup de monde qui ait eu cette prétention. C'est une réflexion qui me consterne d'ailleurs.

    Merci à vous pour tous ces mots et ces musiques partagés! Et merci à fracas pour avoir relayé cette initiative (en plus de tout le reste).

    5
    Dimanche 10 Mars 2019 à 16:44

    Indomitoi, ce que j'aime chez les commentateurs comme toi c'est qu'ils avouent avoir suivi - donc moi, quand je trouve les choses inintéressantes, je passes, toi, non seulement tu lis mais en plus tu commentes... - et qui plus est s'affichent comme si le besoin inhérent de se prétendre passait avant tout.
    On n'a pas besoin de se prétendre tel si l'on est...
    aussi, ton comm' tombe à l'eau pire il reflète parfaitement tout ce que tu n'as pas vraiment pigé en suivant de haut de ta suffisance, un jeu qui finalement est bon enfant, sans prétention aucune (ce qui semble ne pas être ton cas) et affaire de passionnés.
    Qui plus est, tu viens pour récupérer des liens à l'heure où avec 10 balles tu peux t'offrir un streaming et récupérer tout ce qui a été évoqué, partagé lors de cette quinzaine. 
    T'es has been mon garçon, on ne partage plus de liens depuis longtemps, avec les plateformes type deezer napster ou youtube et mieux en qualité qqobuz, t'as qu'à faire le boulot toi même - je pense qu'un érudit de ta trempe en "journalisme" doit être en capacité de taper un mot clé sur une plateforme...
    Je suis prof de sup en conservatoire et franchement des mecs de ta trempe j'en ai croisé, genre sup de sup qui veulent te prouver qu'ils ont "du métier"... pas de pot, je les forme et pas de pot pour toi, tu es carrément dans la connerie de posture - mais pas grave, on n'était pas là pour te séduire ou t'en montrer, on était juste là pour partager et qui sait, faire apprécier ce qu'on aime.
    Si t'es dans la branlette inrocks, dans la forfanterie rock'n'folk, ou dans le nombrilisme jazz mag, retourne vite en kiosque faire vivre ces professionnels que tu adules et dont tu feras certainement partie un beau jour...
    mais n'oublie jamais... c'est grâce à des passionnés comme nous que vous vivez, journalistes de zic pas forcément si cultivés que ça et surtout à la botte des labels...
    alors modestie et surtout calmos pour venir pourrir ici les bonnes volontés et l'amitié même virtuelle des passionnés.
    je t'invite quand tu veux sur mon blog afin de causer un peu de ta suffisance t'inquiété j'en ai rencontré d'autres des pédants comme toi et pas qu'en virtuel...
    allez bon dimanche - et va plutôt t'abonner chez Manœuvre... lui au moins, je suis sur qu'il te correspond parfaitement...
    lamentable !



    6
    Dimanche 10 Mars 2019 à 17:13

    Bravo à tous, fascinant. Un point particulier à Audrey et son ONE tu y as imprimé ton histoire et maintenant je vais avoir du mal à l'oublier. Deux fois déchirant mais heureux de la conclusion

    Ciao tous, à la prochaîne

    7
    Charlu
    Dimanche 10 Mars 2019 à 17:24

    Audrey, c'est quand ton blog ?? comme Pascal j'aime tes retours à chaque fois. Et en plus en te lisant. Cet optique est génial, un paquet de chansons de couple qqpart...

    Frac..kangoo verte ..sérieux !! :)))

    Murat, deux fois ce jour final... c'est un voyage à lui seul .. magnifique, choix et textes ici..

    8
    Indomito
    Dimanche 10 Mars 2019 à 17:50

    I'm Sorry, la mienne etait seulement une blague, surement mauvaise, dans le pure esprit Pierino, le "cancre" italien du Livre Cuore - en français ça se traduirait je crois plutot avec l'esprit "petit con", voir Canal + à ses debuts, de Caunes jeune pour comprendre....Mais je ne voulais vraiment pas vexer personne, vraiment. Non, je ne suis pas aux Inrocks (c'est rigolò, car l'hasard a fait que j'ai effectivement écrit un article sur le numero deux des Inrocks, gratos, comme tj à l'époque) , je suis tout simplement correspondant cultures et spectacles pour plusieurs canards et magazines italiens depuis vingt ans que je vis à Paris, je gagne une misere, je vous dit meme pas combien car vous aurez surement de la pitié pour moi, et s'il n' y avait pas les allocs françaises (j'ai la double nationalitè) je pourrais pas me permettre une vie de pauvre à Paris, mais mille fois mieux que la meme chose à Rome ma vill natale, je Vous en assure. Et surtout, le defoulement de Pascal m'a rappelé qu'ici en France etre un Journaliste est etre membre d'une institution, fruit  une corporation lourde, avec des longs etudes universitaires à la  clè, tandis que moi j'ai commencè exactement comme vous là, sur le web, mais à l'époque sur des fanzines tapés à la machine et photocopiés maison, et aussi dans les radios libres, surtout politiques, depuis 83/84 environs, puis j'ai fait une ecole privé de Journalisme  pour deux ans, fait 74 articles sur deux ans sur des canards officiels (à l'epoque, en vente en kiosque) et je suis, apres un examen blague, Journaliste "Pubblicista", en Italie Journaliste à tout les effets,.

    En France je crois qu'il faut un diplome universitaire pour se proclamer de ceux là. Je comprends donc ta rage, Pascal, je deteste cordialement Manoeuvre - tj preferè Best, l'Equerre, à Rock et Folk - et je t'assure, je suis pas un de ceux là, vraiment - la preuve, je connais tres peux de journaliste parsiens, bcp plus d'etrangers comme moi (moi à motié), le racisme est bien present dans ce milieu aussi. Et puis , merde, le Gout à la Provocation, Vous , le jeunes, Vous saviez meme pas que ça existait (Hara Kiri docet !) . Je suis vintage, je sais....Encore , Pardon si ma demarche a fait fait comprendre autre chose que celà...

    pS: Puis Fracas Merci, j'ai bien eu le Triffids,  Merci. Je deteste l'idee de m'inscrire sur une plateforme de streaming, là je trouve que c'est revoltant pour les musiciens car ils y touchent rien,,....bon, ça n'est que mon idée.

    Indomito Excusant !!!!

    9
    Audrey
    Dimanche 10 Mars 2019 à 18:10

     

    @Fracas: c'est effectivement une très belle chanson. Je me dis que pour l'écrire, il a fallu l'avoir rêvé avant.

    @Jean-Pau!: J'ai un doute sur ton souvenir. C'est le voyage ou la femme qui est resté en ta mémoire? ^-^ Les femmes, c'est sûr, ça a toujours fait voyager les hommes et c'est pas Baudelaire qui me contredira!

    Merci à tous pour vous commentaires pour ces 10 jours.  

    PS: pour mon blog, faudrait que je sois moins nulle en informatique! Et que je motive mon chéri, car lui aussi aurait des choses à dire sur la musique.

    10
    eric
    Dimanche 10 Mars 2019 à 19:10

    Heureusement les femmes nous font voyager. Parce que les hommes une fois de plus, se vautrent lamentablement...

    Super vos trois voyages. Et merci de nous les avoir fait partager. C'est déjà fini?

    11
    Jean-Paul
    Dimanche 10 Mars 2019 à 20:29

    @Audrey, Johnny Cash nous hante toujours. "One" est magnifique, il y a aussi sur ce CD, une autre qui me donne des frissons : "I see a darkness"… Puis tu dois avoir raison la femme était bien présente.

    @Merci à tous les participants et aussi pour vos commentaires.

    @Et merci à toi, Fracas, de nous avoir laissé ton blog ouvert et de nous avoir accueilli.

    12
    elnorton
    Dimanche 10 Mars 2019 à 21:36

    J'avoue que je ne connaissais même pas cette reprise de U2 par Johnny Cash (et que je n'avais jamais pris le soin d'analyser le sens de One). De fait, ton histoire teintera sans doute mon rapport à cette chanson, quand je l'écouterais, Audrey.

    Merci aussi Jean-Paul et Fracas pour ces belles tranches de vie partagées en musique. Murat a la côte, deux nominations sur ce thème, et Fleet Foxes dans une vieille Kangoo en vacances, ça a un petit côté Little Miss Sunshine, non =) ? 

    13
    Dimanche 10 Mars 2019 à 22:22

    Superbe texte Audrey. Etant en couple depuis 18 ans, j'ai vécu quelques épisodes du genre. Un voyage à Berlin assez salvateur notamment. depuis nous partons une semaine ensemble sans enfants chaque année, ca fonctionne bien pour l'instant...

    14
    Hervé Guilleminot
    Dimanche 10 Mars 2019 à 23:11

    Très beau texte Jean-Paul, et très belle évocation de Nico.

    Au hasard de vos disputes journalistiques, ce nom : L'Equerre rock moderne. Ouaouh ! Que de souvenirs avec cette revue !

    C'est vrai qu'on a eu un âge d'or sur la presse rock et fanzine autour des années 80/débuts 90. 

    J'ai participé à l'aventure Another View. C'était marrant. Que des prises de tête de passionnés à l'époque !

    La bise à toutes et tous.

    15
    Mardi 12 Mars 2019 à 21:39
    Francky01

    Audrey : Ton texte est magnifique, décrivant si bien la difficulté du couple, d'être deux...et le rapprochement entre ce sentiment et le titre "One", génial !! De plus, j'adore la reprise de Johnny Cash. Et oui, avec les commentaires pertinents et tes goûts éclectiques et pertinents (ou du moins proches des miens), je te vois bien tenir un blog.

    Jean-Paul : très beau texte également, poétique et sensible, à l'image de la musique de Ferré/Murat.

    Fracas : En citant Fleet Foxes, surtout un titre du premier disque, et le "Out on a Weekend" de Neil Young, je craque !! Cette rythmique lente et métronomique, l'harmonica et la voix angélique de Neil, les guitare slide et steel de Jack Nitzsche et Ben Keith, le pied intégrale !! Alors que sur "Harvest" tout le monde retient "Heart Of Gold", "Are You Ready For The Country?" ou "A Man Needs A Maid", moi c'est "Out on a Weekend". Attention, je ne dénigre nullement ces 3 titres, tous magnifiques. Mais cette chanson introductive, elle m'a toujours procurée tant de sensations, d'émotions. J'adore l'écouter en boucle au volant de ma bagnole, parfaite pour conduire en vacance au milieu de la nature, en Lozère ou ailleurs. Je me souviens avoir eu le flash il y a quelques années, en longeant la mer au crépuscule, quand le soleil n'est pas tout à fait couché, et "Out on a Weekend" qui se met à tourner dans l'autoradio. Étrange sensation de plénitude, que tout est à sa place, en ordre, évidence existentielle fugace et si rare....

    A +

      • Mercredi 13 Mars 2019 à 07:04

        Merci Francky!

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